Notre Secret (Ancienne Little Mix Fanfiction AU)

Chapitre 7: Révélations

(point de vue Pearl)

Je fixais la baignoire. Hier soir, alors que j'étais tombé dans ma piscine, je m'étais transformée en sirène et ça paraissait vraie. Seulement, je ne veux pas que ce soit vraie, je ne peux pas être une sirène. Je trouvais les sirènes très belles et fantastiques, mais je ne voulais pas en être une, ce serait beaucoup trop compliqué. Surtout pour cacher le fait que j'en étais une. Si j'avais bien compris comment ça marché, à chaque fois que j'étais en contact avec l'eau, des écailles apparaissaient sur ma peau et elles disparaissaient quand j'étais complètement sèche. Si le moindre millimètre carré de ma peau n'était pas sec, je restais sirène, même cheveux ne devaient pas avoir une goutte d'eau sur eux.

J'allais en avoir le cœur net, si je rentrais dans l'eau de la baignoire et qu'une queue apparaissait, j'étais vraiment une sirène, sinon, ce n'était qu'un rêve. Je priais pour que ce ne soit qu'un rêve. Je soupirais, rentrais dans la baignoire, pour l'instant rien. Ouf, c'était donc un rêve. Je ferme les yeux et ne sens plus mes jambes. Oh non, non, non, non ! Quand je les rouvris, la même queue bleue et dorée que j'avais hier était là. Elle était énorme et dépassait de la baignoire, j'avais également les écailles sur la poitrine... j'étais vraiment une sirène. Je ne savais même pas si je devais le dire à quelqu'un ou non. Peut-être aux filles, non, Jesa aurait l'idée de m'étudier et de faire des expériences sur moi pour le cours de science ; mais elles méritaient de savoir, non ? Je ne sais pas du tout quoi faire.

J'essayais bien tant que mal de sortir de la baignoire. Je tombais au sol, me retrouvant à plat ventre sur le sol. Heureusement que j'avais demandais à ce qu'on remplace le carrelage par du plancher, ça faisait beaucoup moins mal et c'était beaucoup moins froid. J'étais aussi contente d'avoir mis un tapis à cet endroit-là, ça avait amorti ma chute. Bon, comment je redevenais normale ? J'attrapai la serviette qui se trouvait à côté de la baignoire et séchai tout mon corps et également le peu de cheveux qui avaient touché l'eau. Aller petite queue de poisson, dégages de mon corps rends moi mes jambes. Une chance que je n'avais pas à partager ma salle de bain avec quelqu'un et que je pouvais y passer tout mon temps. Une demi-heure passa, et ma queue disparue, laissant place à mes jambes et mes pieds. Oui, enfin, j'avais réussi ! Bon, il était pour moi de me préparer, je ne voulais pas être en retard à l'école.

Je me préparai à la vitesse de la lumière. Enfilai le premier short que j'avais sous la main, un crop top rose avec des coquillages verts pales dessus, c'était d'actualité non ? Et je mis des Vans de la même couleur que mon haut, fit une petite queue de cheval et pris quand même mon temps pour me maquiller. C'est bien la première fois que je me prépare aussi vite, si je le dis à Jesa elle sera fier de moi.

Je pris mes affaires et allais vite chercher ma voiture. J'emmenais Jesa à l'université et Leïla emmenait Janessa. D'ailleurs, en parlant d'elles, est-ce que je devais leur dire ? Après tout, il n'y avait pas de secrets entre nous. Mais j'étais sûr que Jesa allait vouloir m'étudier pour comprendre comment j'étais devenue une sirène. Qu'est-ce qu'il allait arriver si elles le répétaient à quelqu'un ? Est-ce que je devais aussi le dire à ma mère ? Je ne savais plus quoi faire.

Je sortis de mon garage et me dirigeais vers la maison de Jesa. C'était elle qui vivait le plus proche de chez moi. Je n'avais même pas pris le temps de dire au revoir à ma mère, je savais qu'elle était déjà partie travailler. J'avais posé mes affaires de cours sur la banquette arrière et avais mis la musique à fond. En plus de ça, ma voiture était décapotable, parfait pour que tout le monde profite de playlist de Katy Perry.

Alors que je chantais « The One That Go Away » de ma chanteuse préféré, je m'arrêter devant la « maison » de Jesa. C'est vraiment triste de voir ça. Elle avait absolument tout ce qu'on pouvait rêver : une famille parfaite, une maison plus grande que la mienne, une tonne d'argent, des parents toujours disponibles...et tout ça s'était effondré en quelques jours. Je la revois encore arrivée au lycée, en première, dans sa Porsche avec chauffeur, avec ses vêtements de marque qu'elle détestait, mais qu'elle portait quand même.