Chapitre 39 : Les Gros Titres

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(Pov externe)

Son portable sonna. Charles quitta son écran d'ordinateur et regarda qui l'appelait. Un petit sourire se dessina sur son visage, puisqu'il avait demandé à la personne en question de le rappeler. Il appuya sur décrocher et apporta l'objet à son oreille :

« Mamie ? Pardon...Georgia »

Georgia Nolan était de l'autre côté de la ligne téléphonique. Du haut de ses 73 ans, la femme était physiquement indéfinissable ; dans le sens où son âge n'était pas percevable. D'une beauté rare et différente, elle paraissait aussi jeune que son ex-belle fille de quarante-sept ans. Cette jeunesse quasi éternelle lui avait valu beaucoup de sucés en dehors du pays, ainsi que sa voix d'ange.

Après son divorce avec son ex-mari, Georgia a quitté l'Australie pour l'Asie, l'Angleterre, l'Amérique, l'Europe sans donner ne nouvelles à personne ; hormis son fils et son petit-fils. Malgré son amour pour Charles, elle refusait le terme de "grand-mère", "grand-maman" ou le pire "mamie" lui faisant sentir veille et lui rappelant l'âge qu'elle avait. Georgia aimer oublier parfois son âge, perdue dans sa peau douce et peu ridée. Il était tout naturel qu'elle préférât être appelé par son prénom que par son statut familial. Le terme "maman" ne l'avait jamais dérangé, puisqu'il y avait de jeunes filles qui étaient appelé "maman" tout le temps. Ce terme ne lui paraissant pas vieillissant, pas comme "grand-mère".

Oui, elle n'avait pas été la meilleure des mères ; surtout envers sa fille. Mais qui le pouvait ? Sa fille était impossible ; tout comme sa petite-fille. Des esprits libres et magnifiques qu'on ne pouvait pas garder et qui s'échapper au moindre problème. C'était pour cela qu'elle avait toujours aimer son fils et son petit-fils un peu plus. Ils étaient moins compliqués ; ils étaient certes râleurs, un trait héréditaire de père en fils, mais ils étaient plus contrôlables. Enfin, c'était ce qu'elle racontait. Comme l'histoire de son divorce ; où ils n'avaient juste plus rien en commun et ne s'aimait plus. De bien belles histoires loin de la vérité. De l'horrible vérité caché sous son magnifique sourire pendant des années.

Un sourire qui disparut la veille au soir quand Charles l'avait appelé pour lui annoncer la triste nouvelle. Il ne pouvait pas envoyer un faire-part de décès à la mère du défunt ; mais il ne pouvait pas prendre l'avion pour lui dire en face. Il savait qu'elle était actuellement à Malibu, mais il n'avait ni l'argent ni le temps pour faire le trajet. Il n'avait jamais vu ou entendu sa grand-mère pleurer ou montré une onde de faiblesse, de vulnérabilité. Pour la première fois, il entendu un sanglot, des pleures incontrôlables sortant de la bouche de Georgia quand il lui avait parlé. Habituellement, lui l'appelé une ou deux fois dans le mois pour garder de ses nouvelles. Elle plaisanté en disant qu'il l'appelé seulement pour vérifier si elle était encore en vie; jamais elle n'aurait pensé qu'il l'appellerait pour lui dire que son fils était partit pour toujours. Elle avait toujours pensé qu'il l'enterré dans ses plus belles perles, et non qu'elle l'enterré dans son plus beau costume.

Son fils, son petit garçon n'était plus là. Elle avait déjà perdu l'espoir de retrouver sa fille il y a de ça vingt ans, maintenant elle n'avait aucun espoir pour ses enfants, elle n'en avait plus. Hasel était partie et n'était jamais revenue ; John était parti et ne reviendrait jamais. Elle aurait voulu rester forte et être là pour ses petits enfants qui venaient de perdre leur père ; mais n'était-il pas pire ne perdre son enfant ? De perdre sa chair, l'être qu'on a créé, porté, mit au monde et éduqué. Un être pour qui on donnerait sa vie, on ôterait la vie de quelqu'un d'autre pour le protéger, on ferait l'impossible pour son amour. Il y a vingt ans, Georgia aurait donner sa vie pour revoir sa fille juste une fois ; et aujourd'hui elle échangerait sa vie avec celle de fils s'il elle pouvait. Il ne devrait pas être dans un sommeille éternelle, ça aurait dû être-elle. Elle devrait être dimanche dans cette tombe et non debout à pleurer son fils ; entourée des gens qui l'aimait.

Notre Secret (Ancienne Little Mix Fanfiction AU)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant