Chapitre 20 : Famille (partie 1)

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(pdv Jesa)

Nous arrivions à l'hôpital je me dirigeai vers l'accueil, laissant Chris tout seule à la traîne. Je demandai dans quelle chambre était mon père. 215 on me répondit, au deuxième étage. Je remercier la secrétaire et fonça vers l'ascenseur, j'appuyai sur le bouton, Chris n'eus pas le temps de me suivre et je n'avais aucune raison de l'attendre; en plus lui aussi devait aller voir son père. Je ne lui avais pas adressé la parole depuis tout à l'heure, et le silence avait été encore plus gênant qu'avant.

J'entrai dans l'ascenseur, je redoutais de voir mon père. Qu'est-ce que j'allais lui dire, qu'est-ce qu'il allait me dire ? Profiter de son lit de mort pour s'excuser ? Enterrer le passer et ses regrets avant qu'il ne soit trop tard ? Est-ce que j'allai jouer les pestes et refuserai de le pardonner, ou est-ce que j'allai craqué parce que mon papa allait mourir. J'espérai juste que quand je rentrerai dans cette chambre d'hôpital, j'allai avoir en face de moi mon père, mon vrai ! Pas cet individu sans cœur qui nous a tourné le dos. Je sentis mon collier briller, du bleu pour ma tristesse, du rouge pour ma colère, du violet pour ma peur... Je le pris dans mes mains et le serra fort, très fort, me disant que les filles me donner de la force. Nos colliers étaient comme un lien, notre lien fort et immatériel était devenu magique et matériel.

Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent et j'allai à la chambre 2015, suivant le panneaux d'indication. J'arrivai devant la porte, je posai ma main sur la poignée, je tremblai. Mes yeux s'humidifièrent mais je retint mes larmes, je n'étais même pas encore entrée que j'avais déjà envie de pleurer. Je pris mon courage à deux mains, et appuyai sur la poignée. J'ouvris la porte. Je vis Charles assit sur une chaise à côté du lit...et mon père dans ce dernier, pâle, maigre, faible. Les deux arrêtèrent leur conversation et me regardèrent. Je lâchai mon sac, le laissant tomber sur le sol. Mes yeux se brouillèrent de larmes, alors que mon père sourit en me voyant.

« Jesabelle ! Dit-il sans émotions avec une voix tellement rauque et étouffée qu'on ne l'entendait presque pas. »

Je couru dans ses bras, pleurant toutes les larmes de mon corps. Il ne pouvait pas partir, il ne devait pas partir. Il serra dans ses bras, comme si c'était la dernière fois, car c'était belle et bien la dernière fois. Je n'arrêtai pas de pleurer, je ne pouvais pas m'arrêter.

« Chut, ça va aller, je suis là. »

J'avais envie de répondre "plus pour longtemps". Mais rien ne voulais sortir de ma bouche. Les seules commandes qu'envoyais mon cerveau était de pleurer, le reste ne fonctionnait plus. Je quittais ses bras et me redressai, alors que Charles me tendis la boîte de mouchoir. J'en pris un.

« Prends la boîte entière t'ira plus vite ! Taquina-t-il. »

Je rigolai, tout comme mon père qui ne me quittait pas des yeux.

« Vous avez beaucoup changé. Tu es magnifique Jesabelle.
-Merci.
-Pourquoi j'ai pas eux le droit au "que tu es beau mon fils" quand je suis arrivé ? Plaisanta mon frère.
-Autant pour moi Charles ! Tu es très beau fiston, normale tu me ressembles. Continua mon père sur le même ton. »

Nous rigolâmes. La personne allongé dans ce lit était bien mon père. Celui qui m'aimait, qui plaisantait tout le temps. Une pensée traversa mon esprit, ou était sa bimbo de trente ans qui était avec lui pour son argent. Il allait mourir, elle allait sûrement en profiter, et elle se devait d'être là. J'allai parler, quand Charles me devança :

« Où est Katerina ?
-Elle s'appelle Katerina ? M'étonnais-je. Cinq ans et je ne connaissais même pas le prénom de cette bimbo.
-On s'est séparé il y a trois ans; mais elle devrait arriver avec notre fille. Expliqua mon père. »

Notre Secret (Ancienne Little Mix Fanfiction AU)Where stories live. Discover now