Chapitre 24

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Vingt quatrième chapitre

La douleur insupportable que me procurait mon corps, me réveilla. J'ouvris un œil puis l'autre et je remarqua que je voyais flou. Je cligne des yeux pour que ma vue se netifie et lorsque cela est fait, je vois mes cuisses ensanglantées. Les brûlures se voient énormément et la douleur est insupportable. Je pousse un gémissement lorsque je frotte mes chevilles. Quand je jette un œil à celles-ci, je vois qu'elles aussi ont souffert. Je souffle et ferme les yeux un court instant. Soudain, des cris refont surface dans mon cerveau. Adeline ! Qu'est-ce qu'ils lui ont fait ?! Va t-elle bien ?! Va t-elle s'en sortir ?! Est-t-elle vivante au moins ?! Tant de questions. J'ai normalement l'habitude de ne pas pouvoir répondre à mes questions mais cette-fois j'ai le besoin de savoir. Un rayon du soleil pénétra dans la maison et m'aveugla. Quoi ?! Mais quelle heure est-il ?! Ou plutôt, quel jour sommes-nous ?! Soudain j'entends des pas bruyants à l'étage. Je fronce les sourcils.

- Hey ! Il y a quelqu'un ?! Je hurle.

- Ferme-la ! Siffla une voix que je reconnaîtrais entre milles et qui nourrit mes cauchemars.

- Pap... Jacques où est Adeline ?! Je m'exclame.

L'ordure fit un sourire en coin et se mit à rire à gorge déployée. C'est le genre de rire qui fait froid dans le dos et qui vous dit : "Tu vas mourir".

- Elle va bien ? Sanglotai-je.

Jacques s'arrêta soudainement de rire et me fixa avec un regard noir.

- Oui elle va bien. Maintenant arête de pleurer, sombre idiote !

Je m'arrête net mais pas mes larmes. Un énorme soulagement me prend aux tripes mais je ne peux empêcher cette voix du côté qui se méfie, qui me dit de ne pas le croire. Mon père me fixait encore.

- Ludovic ?

- Oui, pap's ?

- Toi qui n'a pas eu l'occasion de t'amuser ces derniers temps... Je t'en laisse l'occasion.

Ludo sourit d'un sourire machiavélique et mon père me jeta un dernier coup d'oeil avant de me tourner le dos et de mettre une main ferme sur l'épaule de celui que j'appelais à l'époque, mon frère, avant d'ajouter à l'intention de celui-ci.

- Tu as carte blanche.

Le sourire de Ludovic s'agrandit, ce qui me donna la nausée. Mon père claqua la porte d'entrée et je ne peux m'empêcher de supplier Ludo du regard. Celui-ci s'avança vers moi et sortit un canif de sa poche arrière. Il détacha les liens et me leva de force par mes poignets meurtris. Je grimace mais ne dis rien pour autant. Il me poussa vers la... Le cuisine ?! Rien que de me dire qu'il va me violer dans la cuisine où l'on prend nos repas, me tire une grimace de dégoût. Lorsque nous arrivons dans celle-ci, je sentis un souffle dans ma nuque puis des lèvres écoeurantes s'y poser. Je frissonne de dégoût. Mon corps se fige et je suis scotchée sur place. Je suis incapable de faire le moindre mouvement. Ludo glisse ses doigts répugnants le long de mon bras, et attrapa soudainement mes poignets. La douleur est si intense que je ne peux retenir un cri. Mon frère me bouscula violemment contre le mur, une main sur ma bouche. Là encore, la douleur de mon dos refait surface. Je plisse fort des yeux et Ludovic posa ses lèvres sur la main qui était posée sur ma bouche et de l'autre, coinça une mèche de mes cheveux derrière mon oreille gauche. J'ouvre les yeux et fixe mon frère, tremblante. S'il continue comme cela, je crois que je vais être malade...! Il retira doucement sa main de ma bouche et j'eus une grosse envie de me laver la bouche. Soudain, le monstre violeur posa brusquement ses lèvres sur les miennes. Il enfonça sa langue dans ma gorge et je tenta de le repousser. mais il colla encore plus son corps contre le mien. Lorsqu'il s'écarte enfin, je lui crache à côté des pieds. Son regard s'assombrit et il me donna une violente gifle. Si forte que ma tête se pencha sur le côté. Il écrasa sa main droite sur le mur, juste à côté de ma tête, et me regarda avec... Désir... Ce qui m'ecoeure au plus au point.  Lentement, il glissa son autre main qui était libre, sous mon t-shirt taché de sang. Je vous épargne les horribles détails par la suite...

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