Chapitre 45

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NDA

Et voila, c'est le debut de la fin... Je vous conseille d'écouter la musique en multimédia, et d'un jour écouter la musique que je mets ci dessous, C'était l'hiver. Voilà voilà bonne lecture !! 😘😘


Quarante cinquième chapitre

Il est 13h58. Ce qui veut dire que dans 34 minutes exactement, ce sera l'heure de ma naissance, et donc l'heure de ma mort.

Car oui, j'ai décidé de mourir, aujourd'hui, le jour de mes 18 ans.

Je vais fêter dignement ces 18 années de souffrances, de cris, et de pleurs.

J'ai fais ce choix là, car le silence m'a tuer. Malheureusement, j'ai parlé, mais il était déjà trop tard. Mon cœur était que trop détruit.

J'ai trop souffert. Trop vu. Trop entendu. Trop vécu.

Je ne peux plus vivre comme cela. Je ne peux plus entendre mes propres cris de souffrances qui demande de l'aide. Je ne peux plus être souiller d'une telle façon. Je ne peux plus voir mes mains tâchées de sang, de mon sang. Je ne peux plus me regarder dans le miroir et voir les larmes, les cernes, la maigreur, la fatigue. Je ne peux plus dans ce regard, dans mon regard, la peine, la haine, la douleur. Non, je ne peux plus.

Il est temps. Il est temps d'ouvrir les yeux et de voir. De voir que je ne pourrais jamais vivre ma vie, jamais vivre une belle vie, jamais vivre la vie, tout simplement.

Ouvrir les yeux sur le fait qu'il n'y a pas de vie en rose, de vie qu'on trouve dans les conte de fées, de princes charmants qui nous sauvent de l'enfer, de fin heureuse avec l'amour de votre vie. Tout ceci, n'est qu'un rêve. Cela n'existe pas.

J'étais comme les petites de mon âge, avant. Je croyais plus que tout au monde au prince charmant. A la princesse délivrée de sa tour. Mais il faut se réveiller maintenant. Il faut voir.

Il faut voir que tout cela n'est pas la réalité. Tout cela n'est pas ma réalité.

J'ai fait l'erreur. J'ai fait l'erreur de croire ne serais ce qu'une seule secondes que le bonheur puisse exister. Qu'une famille puisse être créer. Que des gens peuvent guérir de la douleur. J'y ai cru, et je suis tombée de haut, de très haut.

Il y a une chose que je ne regrette pas, c'est l'amour. L'amour que je porte à ceux que je considère comme ma famille. L'amour que j'ai porté à une personne en particulier, et qui m'a déçue.

Certes, la déception fait partit de ce cycle qu'on appelle la vie, mais j'ai une question ; est ce que le poids qu'on porte et que moi je porterait à tout jamais dans mon cœur en fait partit? Je ne crois pas, non.

Aujourd'hui, je vais souffler sur le feu, et éteindre, ainsi, la flamme de ma propre vie.

Je vais couper le fil du temps et disparaître à jamais vers l'inconnu.

Cette fois ci, je ne reculerai devant rien qui puisse ou veuille m'empêcher de faire cet acte que j'assume entièrement.

Et même si la descente de ce bus, de ces pas vers le lac, le regard vers cet horizon, et le déchaussement de mes chaussures, je ne le ferais plus jamais, je suis heureuse.

Je suis heureuse car je vais enfin pouvoir rejoindre mon étoile que j'aime tant, et que j'ai perdu pendant une triste tragédie.

Je vais enfin revoir ses cheveux bruns soyeux que j'aimais tant toucher, ses yeux marrons dont j'ai hérité, ses mains douces mais qui montre à quel point elle a travaillé, son regard doux et tendre, mais qui montre à quel point elle a souffert.

Seule Where stories live. Discover now