Chapitre 35

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NDA

ATTENTION !

Ce chapitre sera particulièrement violent alors si vous êtes sensibles à cela, évitez-le ou carrément, évitez mon histoire. Bisous ! 😘😘

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Trente cinquième chapitre

Mon frère. Mon père.

Deux ordures se trouvaient devant moi, l'un appuyé contre le mur adjacent à la porte et l'autre, appuyé sur la rambarde.

Je déglutis. Rien qu'en voyant ces deux salauds j'avais envie de pleurer, de crier, de les insulter, de les taper. Mais je ne dis rien, je ne fis rien, comme d'habitude... Et comme d'habitude, ils vont me faire souffrir et comme d'habitude, je ne pourrais rien dire... Je vais devoir supporter, comme d'habitude.

Je baisse la tête et ferme la porte derrière moi. Qu'est-ce que j'en ai marre ! Qu'est-ce que j'en ai assez de supporter les humeurs de chacun ! Mais putain, je veux juste passer au moins une journée comme les adolescentes de mon âge, merde ! Qu'est-ce j'ai fait pour avoir ça comme vie bordel !

Mon père tourne lentement la tête vers moi et se décolle du mur pour se placer devant moi.

Je lève les yeux vers le plafond en suppliant intérieurement le ciel de me laisser tranquille.

- On t'a manqué ? Me demande Jacques. Parce que toi tu nous as manquée...

Il dit cela d'une voix... Sensuelle. Ce qui m'écœure. Il caressa ma joue où il y a le bleu, ce qui me procura des frissons de dégoût, avant d'attraper mes deux joues et de tourner de force mon visage vers le sien.

Je pose mon regard sur les yeux clairs de Jacques et remarque qu'il me détaillait.

- Mais on va rattraper le temps perdu n'est-ce pas ?

Je ne dis rien. Je n'ai rien à dire de toute façon. Je sais que si j'ouvre la bouche cela sera pour les insulter de tous les noms. Alors je ne dis rien, comme d'habitude. Et je vais me laisser faire, comme d'habitude. Car je ne peux rien faire contre eux... Vous me direz : "tu n'as qu'à fuir", mais non, ils me retrouveront et me feront encore plus souffrir. Ou alors : "tu peux les dénoncer à la police", mais non, car ils vont vite en ressortir et me feront les pires horreurs du monde pour se venger.

Jacques m'attrape doucement par le poignet et se dirige vers le salon, suivi de près par Ludo. Il me force à m'asseoir sur le canapé en cuir et ferme les volets tout en me lançant des regards qui font froids dans le dos. Lorsqu'il a fermé tous les volets et les rideaux du rez-de-chaussée, il prit une chaise et se plaça devant moi.

- Bien, maintenant que personne ne peut nous voir, commençons à jouer.

Un sourire malsain se dessine sur ses lèvres me donnant la nausée.

Sans que je m'y attende, une gifle claqua ma joue déjà bien meurtrie. J'ouvre la bouche en grand, sûrement surprise sur le moment de ce geste si soudain. 

Jacques se leva et s'approcha de moi d'un air menaçant. Je me mets à trembler. Pas de peur non, mais de rage.

L'ordure n°1 me donna une seconde gifle, tout aussi puissante que la première.

- Tu te rappelles de la merde qui te servait de sœur ?

Je serre les dents, énervée.

- Et bien tu vas finir comme elle, morte au fond d'un placard...

Je me mords fortement la joue pour éviter de pleurer en pensant que j'ai du cacher le corps de mon petit ange dans un putain de placard. Et pour quoi au final ?! Pour éviter aux ordures d'avoir des problèmes ! Cela me dégoûte.

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