Chapitre 29

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Vingt-neuvieme chapitre

J'ouvre doucement les yeux et me rends vite compte que je suis enlacée par des bras musclés. Je me redresse et remarque que je suis nue près d'Ethan qui dormait à point fermé. Oh mon dieu ! Pour la deuxième fois je l'ai fait de mon propre gré ! Et j'ai adoré ! Je jette un œil aux couvertures puis aux téléphones posés à côté. Je l'attrape d'un rapide mouvement et l'allume avant d'écarquiller les yeux.

- Ethan ! Je crie.

Aucune réponse.

- Ethan ! Cette fois-ci je hurle en le secouant.

- Mmmh ? Quoi ?! Marmonne t-il.

- Debout ! On va être en retard pour les cours !

Ethan marmonna encore quelque chose dans sa barbe, que je n'ai pu décripté. Une idée géniale me traverse alors l'esprit. Je m'habille en quatrième vitesse avec les vêtements de la veille et sors dehors après avoir mis mes chaussures. Je prends un peu de neige et forme une boule dans les paumes de mes mains. Je souris narquoisement en pensant que je vais lui faire regretter d'être en retard. Délicatement, j'enlève la couverture de ses épaules et d'un mouvement brusque j'écrase la boule de neige entre sa nuque et ses omoplates. Le beau brun se leva d'un bond ce qui me fit éclater de rire. Je remarque lorsqu'il est levé, qu'il était nu comme moi il y a moins de dix minutes. Il était dos à moi en enlevant la neige qui était restée dans son dos en me lançant des éclairs du regard, ce qui accentuait mon fou rire. Il n'arrêtait pas de me lancer des regards noirs alors qu'il avait un sourire amusé sur ses douces lèvres. Il enfile ses habits et j'essaie de ne pas trop m'attarder sur ses abdos magnifiquement bien sculptés. Je baisse la tête, gênée, et me mords la lèvre inférieure.

- Aller Princesse, fit Ethan, arrête de baver devant mon corps parfait dont tu as profité toute la nuit, et viens. On est en retard en cours au cas où tu n'aurais pas remarquer.

Le fait qu'il remette le sujet de cette nuit sur le tapis me fit rougir encore plus. J'attrape mon téléphone, ma veste, et le rejoins pour un périple dans les bois. (C'est une plaisanterie). Une fois arrivés à la voiture, nous nous y glissons et Ethan allume le moteur. Ce qui m'étonne, c'est qu'il a mis le contact mais qu'il ne roule pas. Au lieu de cela, il regarde devant lui, l'air grave, les mains sur les cuisses.

- Ethan ? Ça va ? Je lui demande.

Il met du temps avant de tourner la tête en ma direction.

- Je t'aime Chloé, tu le sais ça ? Dit-il subitement.

Je fronce les sourcils. Je n'eus pas le temps de lui poser des questions qu'il continue, le regard de nouveau vers l'horizon.

- Dès le premier regard que j'ai posé sur toi, j'ai su. J'ai su que tu allais bouleversé ma vie à jamais. J'ai su que tu serais ma vie, ma moitié, mon âme-sœur. Tu as pris possession de mon cœur en moins de temps qu'il ne faut pour que je réalise. Pour que je réalise que je t'aime. Tu es devenue ma drogue... Je ne peux me passer de toi, de tes lèvres, de ton corps, de tes yeux, de ta gentillesse, de ta bonté et de toi tout simplement. Je dois t'avouer que je ne comprends pas que la colère du monde soit contre toi... Tu es juste... Une personne exceptionnelle. Je ne vois vraiment pas pourquoi Noah, Lilas, et tout le reste du lycée te hais. Et puis, de toute façon, s'ils ne t'aiment pas, c'est qu'ils sont aveugles ou très cons ou les deux. (Il soupire) Tout ça pour dire que depuis le début, depuis notre rencontre, tu es en détresse. Je le sais. Je l'ai toujours su. Depuis que j'ai vu ce que tu te faisais, je me suis juré de te protéger coûte que coûte. Tous les jours lorsque je me lève je suis heureux, heureux d'être avec toi, heureux de t'appartenir, heureux que tu m'appartiennes. Je suis heureux, certes, mais j'ai peur Chloé. (Il me regarde dans les yeux) J'ai tellement, tellement peur de te perdre à la minute qui suit. Et je te jure Chloé, que si un jour je te perds, je peux te jurer que je ne survivrai pas. Je ne pourrais pas. Vivre sans toi, ce n'est pas vivre, c'est survivre et il en est hors de question, tu m'entends ? Il est hors de question qu'on m'annonce ta perte, c'est clair ?

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