*Aaron*

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Média: Armin van Buuren, Blah blah blah

Pdv Emily
Une idée derrière la tête c'est ce qu'il avait, ça me paraissait risqué alors après avoir pris quelques instants pour réfléchir j'hochais lentement la tête. Petit à petit on essaya de se rapprocher, mais nous ne pouvions pas aller loin. Un mètre nous séparait encore l'un de l'autre alors que nous étions au maximum rapprochés, sur la pointe des pieds. Il ne restait plus qu'une solution, le toucher avec les jambes. Je levais la mienne au maximum mais ne gagnais qu'une dizaine de centimètres, Arron fit de même mais il y avait toujours un vide qui nous séparait. "-Attends Emily, je sais! Il faut qu'on se balance l'un vers l'autre.
-Comment?
-Reproduit mes gestes." J'enlevais d'abord une de mes chaussures à l'aide de l'autre pied et me reculais au maximum que je pouvais à l'opposé d'Aaron, en l'imitant. "-A trois! Un... Deux... Trois!" Dans un même geste on se laissa pendre par les bras et on balança vers le côté opposé. On se manqua de peu. Alors on répéta la manœuvre une deuxième fois, on recula et on lâcha à trois. Cette fois-ci, on était légèrement décalés donc loupé! Je savais que le poids de mon corps porté par mes bras était lourd et qu'ils ne le supporteraient pas 50 fois. Aller la troisième fois c'était la bonne! Je respirais profondément, me poussais le plus possible à l'opposé et au signal d'Aaron me laissais tomber et donnant une légère impulsion. Je balançais ma jambe et mon pied nu frôla le pantalon d'Aaron avant de toucher légèrement la peau de sa cheville découverte. Yeah! On avait réussit! J'en avais presque les larmes aux yeux. Aaron observait sa cheville, fasciné, un mince sourire étirant la commissure de ses lèvres. Ça c'était fait! Mais nous n'avions pas le temps de nous reposer sur nos lauriers, des pas lourds se rapprochaient de nous. Le drap de la tente se souleva et laissa entrer l'homme à la voix familière. Il sortit de l'obscurité dévoilant ainsi son visage. Je reconnus immédiatement le chef des chasseurs qui m'avait confondu avec ma mère. Il eut un moment d'hésitation en voyant la sueur qui perlait à mon front. Il inspira profondément et nous fit face. Aaron fut le premier à prendre la parole. "-Donnez-nous l'antidote.
-...
-Nous allons mourir, elle comme moi, nous sommes contaminés.
-Comment avez-vous...?
-Elle m'a passé le poison, alors si vous voulez que votre petit protégé survive, il nous faut une dose chacun.
-Je n'avais pas l'intention de vous laissez mourir, toi jeune homme tu es bien trop précieux, pour mon filleul. Quant à toi jeune fille, ta mère n'apprécierait sûrement pas que je te laisse mourir sans lever le petit doigt.
-Où est le mais? Il y en a toujours un.
-Effectivement. Nous sommes des chasseurs et nous ne pouvons pas laisser l'occasion de décimer une meute nous glisser entre les doigts.
-Que comptez vous faire?
-Vous garder tous les deux prisonniers et vivants en attendant que votre meute s'éteigne seule.
-Vous voulez vraiment l'extinction d'une meute entière? Avec des personnes âgées, des femmes, des enfants, des bébés?
-Tous des chiens...
-Nous ne sommes pourtant pas si différents de vous.
-Ne me comparez pas à des bêtes sauvages comme vous." Son discours me révoltait je ne pouvais plus rester de marbre. "-Non Aaron, nous ne sommes pas comme eux, nous ne tuons pas sans raison, ni ne décimons des familles entières." Le chasseur me lança un regard noir, que je lui rendis sans sourciller. Sa réponse me laissa sans voix. "-Tu es bien la digne fille de ta mère..." Que devais-je répondre à ça? Déjà cela confirmait mes doutes, il connaissait, et même plutôt bien ma mère. Et il fallait vraiment que je demande à ma mère des explications, elle ne m'avait jamais dit qu'elle avait connu des chasseurs. À part.. Les chasseurs qui ont tué mon père. J'avais comme l'impression que cet homme n'y était pas pour rien dans la mort de mon père. Alors peut-être essayait-il de se rattraper en me gardant en vie? Et pourquoi ma mère ne m'a-t-elle jamais parlé de lui? Il suffisait de poser la question pour avoir une réponse non? "-Comment connaissez vous ma mère?
-Alors elle ne t'as pas parlé de moi? Je suis blessé...
-...
-Mais en même temps ça ne m'étonne pas... Ta mère a toujours eut un don pour cacher des choses à ses proches." Je savais ma mère très secrète sur certaines choses et même réticente à parler de certains sujets comme le sujet "papa" qu'elle esquivait obstinément et continuellement. Plongée dans mes pensées je ne vit que trop tard la femme aux muscles développés qui s'approchait de moi avec une sorte de seringue. Malgré mes protestations et le fait que je me débattais elle m'injecta le liquide ambré dans le cou. Une brève douleur s'éveilla cet l'endroit mais je n'y pris pas attention, j'observais la femme répéter le même processus à Aaron. Mon mal de tête et l'engourdissement de mes muscles de gage avec la fièvre qui pointait, s'arrêtèrent immédiatement. Je compris qu'on nous avait injecté l'antidote.

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Holaaaaaa! Vous en pensez quoi?? La prochaine partie sera un peu spéciale (je préviens) voilà! Des théories pour la suite?? Bisous mes impatients!!

I miss my Alphas (tome 3)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant