Légendes Japonaises

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Ah, le Japon. Manger des onigiris sous un cerisier, rencontrer son âme soeur en tournant à un coin de rue, aller chanter avec ses amis au karaoké... Bref, après cette série de clichés vomitifs sur le Japon, il faut parler d'un aspect du Pays du Soleil Levant qui est moins souvent abordé : les histoires d'horreurs et les légendes urbaines. Voici donc quelques légendes urbaines japonaises qui font froid dans le dos.

AOKIGAHARA, LA FORÊT DE LA MORT

Aokigahara, est l'immense forêt qui se situe au pied du Mont Fuji. La légende veut que quiconque entre dans cette forêt n'en ressorte jamais. Encore de nos jours, de nombreuses personnes se perdent dans la forêt, et des corps partiellement dévorés sont retrouvés. L'endroit serait habité par des chauves-souris tueuses, les boussoles ne fonctionnerait pas et la lumière du jour peinerait à y entrer. À cause du nombre important de suicides, de nombreux fantômes peupleraient cette forêt et s'en prendrait à ceux qui osent y entrer. Il s'agirait tout simplement de l'endroit le plus hanté du Japon.

LE VILLAGE INUNAKI

Il s'agit d'un mystérieux village se trouvant quelque part au Japon. À l'entrée du village, on trouverait un panneau indiquant "les lois constitutionnelles du Japon ne s'appliquent pas ici". Les habitants du village vivraient de manière assez spéciale puisque l'inceste, le cannibalisme et le meurtre y seraient monnaie courante. Pour des raisons inconnues, les appareils électroniques ne fonctionneraient pas dans le village.
Tous ceux qui s'y sont rendu n'en sont jamais revenu.

LE TUNNEL KIYOTAKI

Ce tunnel construit en 1927 serait hanté par les esprits des ouvriers morts durant sa construction, qui a eu lieu dans des conditions proches de l'esclavage. Le tunnel fait 444 mètres de long. Ce qui le rend maudit puisque le chiffre 4 est un peu l'équivalent du chiffre 13 chez nous, sa prononciation étant la même que le mot "mort". Les fantômes du tunnel entreraient dans votre voiture pour vous faire peur, causant un accident. Chaque nouvelle victime se retrouverait coincée dans le tunnel, venant grossir le nombre d'esprits.
Un miroir serait également disposé dans le tunnel. Si l'on voit un fantôme en regardant dedans, on meurt dans d'atroces souffrances. Et pour en rajouter une couche, la longueur du tunnel changerait selon le moment de la journée.

O-KIKU NINGYOU

cette poupée appartenait à une petite fille de 3 ans, morte de maladie en 1918. La famille déménagea par la suite et, ne sachant que faire de la poupée, ils demandèrent au monastère Mannenji de s'en occuper car il s'agissait du jouet fétiche de leur petite fille. Plus tard, on fit remarquer à un des moines que les cheveux de la poupée étaient devenus plus long. Après vérification, ceux-ci avaient en effet poussés. Le moine décida donc de couper les cheveux de la poupée, mais ceux-ci devinrent encore plus long. Les cheveux ont alors été analysés et seraient d'origine humaine. La poupée renfermait donc l'âme de la petite fille, et elle se mettrait parfois à sourire. Chaque année, une cérémonie a lieu en l'honneur de la fillette et les cheveux de la poupée sont coupés.

AKA MANTO

Selon la légende, ce fantôme sévit dans les toilettes publiques, affublé d'une cape rouge et d'un manque blanc. Alors que vous êtes tranquillement en train de faire votre affaire, une voix fantomatique vous demande si vous préférez une cape rouge ou une cape bleu (d'autres versions parlent de papier toilette). Si vous répondez rouge, le fantôme vous coupe la gorge, vous décapite et vous coupe en petit morceaux pour que votre sang forme une carpe rouge autour de vous. Si vous répondez bleu, il vous étrangle jusqu'à ce que votre visage devienne bleu. Pour lui échapper, il faut répondre une autre couleur ou simplement dire qu'on ne veut pas de papier/carpe.

KASHIMA REIKO

Il s'agit d'une femme qui, en rentrant chez elle, fût agressée par un groupe d'hommes. Après avoir été violée et battue, elle fût laissé pour morte. Après avoir repris connaissance, elle appela à l'aide sans recevoir de réponse. Elle rampa pour trouver de l'aide, mais elle fini par s'effondrer sur une voie ferrée. Un train passa et la coupa en deux. Depuis, son fantôme ère à la recherche de ses jambes. Si vous la croisez, elle vous demande : "où sont mes jambes ? " si vous ne pouvez pas lui répondre, elle vous arrache les vôtres. Il faut lui dire : "Sur la voie Meishin",  ce à quoi elle répondra : "Et qui est-ce qui te l'a dit ? ". Vous devez alors dire : "C'est Kashima Reiko qui me l'a dit" pour la faire disparaître.

HITOBASHIRA

Le mot Hitobashira signifie "piliers humains". Au 17ème siècle, il était coutume au Japon d'enterrer des personnes vivantes dans les fondations ou les piliers des bâtiments. Ces sacrifices devaient contenter les dieux, qui bossaient alors les constructions et leur assuraient une vie plus longue. Mais du coup, les bâtiments en question seraient toujours hantés par les esprits des pauvres bougres qui ont été enterrés.

GOZU OU LA TÊTE DE VACHE

Alors qu'une classe était en voyage scolaire, le professeur décida de raconter des histoires effrayantes à ses étudiants pour passer le temps. Alors qu'il commençait à raconter l'histoire de la "Tête de la Vache", il est dit que les étudiants commencèrent à hurler et à le supplier de s'arrêter, le récit étant trop horrible. Mais le professeur était en transe et ne pouvait pas s'arrêter.
Lorsqu'il repris ses esprits, le chauffeur et les étudiants étaient évanouis, de la mousse sortant de leurs bouches. Quelques uns étaient morts. Aucun des survivants ne réussit à se souvenir de l'histoire qui avait été racontée.

Dark Stories (Tome 3) <Terminé>Where stories live. Discover now