Dark Stories (Tome 3) <Terminé>

Les Bruges

La légende des sorcières en République dominicaine est une hérédité de l'Europe, qui conserve encore les échos des croyances médiévales.

Nos sorcières sont des êtres de la nuit, femmes d'apparence vieilli et lugubre, d'âme perverse. Comme dans la vieille tradition, les sorcières volent dans des balais, bien qu'ici elles préfèrent se convertir en oiseaux de bonne grandeur et voltiger sur les maisons ,en émettant des croassements épouvantables.

Les personnes assurent, que les sorcières se retirent la peau avant de voler, qu'elles le mettent à tremper à une petite jarre, et tout de suite, elles s'envolent en disant : Sans le Dieu et la Sainte-Marie ! pour accéder aux forces obscures. Les gens racontent que quand elles volent, elles émettent des rires et des chants incompréhensibles.

Disent les compatriotes que quand les sorcières ne volent pas par les nuits, elles se reposent sur les touffes de platane. Les sorcières absorbent le sang des enfants et elles l'extraient directement du nombril ou du gros orteil, à travers une feuille d'higuereta qui est une plante. Ou d'une feuille de laiteuse «la Papaye Carica».

On croit que les sorcières n'attaquent pas les enfants de ses parrains, ni à faux jumeaux ou les jumeaux. Dans toutes les communautés rurales, il y a des histoires de sorcières qui ont été découvertes dans un plein vol. Le processus d'attraper une sorcière connaît comme " renverser une sorcière" et les "tumbadores" (ce sont les personnes qui peuvent renverser) sont des personnes avec un certain pouvoir. Ils connaissent les prières et les rituels spéciaux pour cette fin.

On dit que quand une sorcière est attrapée, il faut attendre l'aube, puisque quand le soleil sort l'enchantement se casse et on peut découvrir l'identité de la femme maligne.
Les personnes assurent que quand il pleut et il fait soleil, dans un certain lieu caché, une sorcière se marie...

A. MOGA