CHAPITRE 6

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Bonjour mes amours, voilà une nouvelle partie, j'espère qu'elle sera à votre gout, si c'est le cas, likez, commentez et surtout partagez, j'ai besoin de motivation

L'anniversaire de Tima, une date qui me rappelle de mauvais souvenirs, mais je m'efforce de paraître zen, même si je rentre toujours accompagné par les copains des filles et je leurs demande d'attendre que je sois à l'intérieur pour partir. Quand j'entre chez moi, je vais directement dans la chambre de mon fils, éteint toute la lumière sauf celle de la veilleuse, me blottie contre le petit corps de mon fils pour rester éveiller toute la nuit.

J'ai peut-être avancé de plusieurs pas, mais le traumatisme est toujours là. Depuis ce fameux soir, j'ai peur des hommes, pas de la gente masculine en soi, mais de ceux qui essaient de me courtiser, de ceux qui me regardent comme une proie. J'ai fermé la porte à tous ceux qui veulent devenir plus qu'amis avec moi et je ne m'en plains pas au contraire je ne m'en porte que bien.

Peut-être qu'un jour, je connaitrais le coup de foudre, qui ravivera la petite étincelle qui sommeille dans mon petit cur. Pour l'instant, je vais me focaliser sur mes tourtereaux, il faut qu'ils aient une soirée mémorable.

- Alors les filles, vous avez quoi dans votre boite à idée

- Issata : Fatima adore la plage pourquoi pas réserver dans un restaurant, vue sur mer avec un accès à la plage

- Jenna : je connais quelqu'un qui loue des villas, il pourrait nous trouver un truc sympa, où il n'y aura que la famille est les amis, une fête privée quoi

- Je vous ai déjà dit que je vous aime les filles

- Jenna : je ne crois pas non

- Eh bien même s'il n'y a pas plus connes, plus chiantes, plus emmerdeuses, je vous aime

- Issata : tu as une façon bien spéciale de le montrer toi, tchip. Et tu pense que tu es la plus cool alors que tu es juste relou, rabat-joie, vieux jeu

- Merde, toi. Alors Jenna chérie, tu pourrais contacter ton ami pour la villa s'il te plait

- Jenna : C'est comme si c'était fait

Elle sort son téléphone qu'elle colle à son oreille après avoir composé le numéro.

- Issata : hey, tu te sens comment, tu n'as pas l'air bien même si tu essaie de faire croire le contraire

- Ça va, je gère même si le boulot n'est pas aussi facile que je le pensais

- Issata : Je ne parle pas de ça, tu sais bien. Ça va bientôt faire cinq ans et je sais que tu ne t'en es pas encore remise.

- À toi, je ne peux pas mentir. C'est vrai que le traumatisme est toujours là, et que cette date me rappelle les pires moments de ma vie. La première année je n'ai pas assisté prétextant que mon fils n'avait que quatre mois, qu'il m'était impossible de le laisser avec ses grands-parents pour sortir, mais j'avais surtout du mal à faire la fête quand je pense à ce que cette date signifiait pour moi. Au début, il m'arrivait même de haïr la pauvre Fatima pour avoir organiser cette sortie en boite alors que je sais que tout ce qui m'est arrivé cette nuit est tout bonnement de ma faute, des mauvaises décisions que j'ai prises. Cette date me rappellera toujours que j'ai échoué, que j'ai déçu mes parents, que j'ai perdu mon innocence de la plus honteuse des manières.

- Issata : je comprends ma belle. Tu sais, Tima s'en ai beaucoup voulu. Quand tu as disparu de la soirée, on pensait toutes que tu étais allé rejoindre ton mec mais le lendemain, elle m'a appelé pour me demander si je savais où tu étais car, tes parents l'avaient appelé, elle, pour lui demander si tu étais avec elle comme c'était son anniversaire la veille et qu'ils t'avaient défendu de sortir. Dans l'après-midi, quand on n'avait toujours pas eu de tes nouvelles, elle commençait à paniquer, ne faisait que pleurer, ne mangeait, ni ne dormait.

BrokenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant