Broken

CHAPITRE 23

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« Tu me manques bébé. »

- Je lui donne calmement le téléphone et me lève pour lui faire face, les mains sur les hanches.

- Tu m'expliques

- C'est... Euh... Une ex... Plutôt une de mes plans culs. Je te jure que ce n'est pas ce que tu crois, avec elle, c'était fini bien avant que je ne te rencontre. Non seulement cette fille voulait être plus que ce qu'elle était, mais elle était dingue, la preuve.

- Elle a été ton plan cul.

- Seulement, je le jure. Elle sait que je suis marié et veut simplement détruire mon couple.

- Donc vous êtes toujours en contact.

- Ce n'est pas comme si je pouvais l'éviter.

- Ah donc vous vous voyez assez souvent, ou tout le temps. Vous travaillez ensemble. C'est qui cette pute.

- Calme-toi babe.

- Oh que je suis calme, très calme même. Tu vois je n'ai même pas haussé un tout petit peu la voix.

- Ça ne signifie pas que tu n'es pas en colère. Écoutes, je te jure, sur mon amour pour toi que jamais au plus grand jamais, je ne te tromperais, je préfère mourir.

- J'ai dit qui est cette pétasse.

- Modère ton langage.

- Putain, tu me donnes son putain de prénom.

- Je ne peux pas. Mais je peux faire une chose.

Il compose un numéro et met l'appel sur haut-parleur. Il a suffi d'une sonnerie, d'une putain de sonnerie pour que l'autre personne au bout du fil décroche.

- Mon amour tu...

- Quand vas-tu enfin comprendre que je suis marié, et même si je ne l'étais pas, on ne serait pas ensemble.

- Mais je t'aime.

- Je t'ai mille et une fois dit que tes sentiments n'étaient pas partagés, au contraire, je faisais de mon possible pour que tu arrêtes de nourrir tes espoirs.

- Ça ne t'a quand même pas empêché de me baiser, sachant que j'étais folle de toi.

- Je ne t'ai jamais forcé, tu savais dans quoi tu t'embarquais, j'ai été clair depuis le début.

- J'étais amoureuse et pleine d'espoir.

- Tu es une jeune et belle, arrête de courir derrière quelqu'un qui ne t'aime pas, qui de surcroît est marié, fait ta vie avec quelqu'un qui t'aime. Des hommes qui te courent après, il n'en manque pas, donnes une chance à l'un d'eux, si ça ne marche pas il y aura toujours les autres, donne-toi une chance de vivre connaître le bonheur.

- Je ne veux aucun de ces hommes, c'est toi que je veux.

- Je suis désolé, mais nous deux, ce n'est pas possible. Je t'en prie de ne plus me contacter, oublie-moi, celle que j'aime, c'est ma femme et je souhaite que tu aies un homme qui t'aime comme j'aime la mienne. Bonne chance.

- Je te jure que tu finiras par m'aimer.

- Adieu.

Durant toute leur conversation, la jeune fille ne faisait que pleurer. Même si j'étais en colère, je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir pitié d'elle. C'est juste une victime de ses sentiments et puis mon mari n'est pas un saint dans cette histoire, il l'a utilisé pour assouvir ses besoins, sachant qu'elle nourrissait des sentiments pour lui.