Broken

CHAPITRE 19

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NadiiaFaye mademoiselle suite, la voilà

La nuit a été très longue pour nous, très, très longue. C'est à quatre heures du matin qu'on a finalement fermé les yeux.

J'étais en plein dans mon rêve qui semblait trop réel, beaucoup trop. Je me trouvais sur la banquise, jouant avec un ours polaire, qui me léchait partout, avec l'air glacial, je gelais, mais l'ours ne voulait point s'arrêter. J'avais déplu en plus froid, tellement froid que j'en frissonnais, comme si la pièce elle-même était glaciale. N'en pouvant plus, j'ouvre difficilement les yeux pour éteindre la climatisation mais j'ai failli avoir une crise.

Maintenant je comprends mieux pourquoi j'ai aussi froid. Mon idiot de mari était en train de promener des glaçons sur mon corps.

- Bordel tu fais quoi

- Tu es aveugle

- Non mais ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi... Oh putain

Il venait de mettre un glaçon sur ma foufoune

- Je te réveille pour que tu puisses te préparer avant la prière

- Et c'est comme ça que tu me réveilles, t'es con ou quoi

- Ton langage jeune fille. Tais-toi et laisse-moi te réveiller

- Je suis plus que réveillée, je pense que c'est mieux que je prenne un bain avant la Salat... Putain, c'est froid, détache-moi.

Le glaçon en contact sur ma peau était froid, mais je brûlais à l'intérieur. Cet idiot m'a menotté, je ne pouvais pas bouger vu que mes jambes étaient bloquées sur ses épaules et mes mains menottées, il m'était impossible de faire un mouvement avec cette position.

- Hum, tu es très belle, magnifique vue, le hic est que je préfère jouer sur un terrain recouvert de gazon, mais ne t'en fait pas, comme un jardinier, je vais bien m'occuper de faire pousser ses jolies herbes noires et de bien les tailler.

Il disait cela en faisant des mouvements circulaires avec le cube de glace, que je sentais fondre sur ma foufoune. Tout le sang de mon petit corps, se trouvait dans mon bouton d'amour qui menaçait d'exploser. Je tremblais comme une feuille sous l'effet du vent, je tremblais de désir, de désir pour mon mari.

Il me lapait avec élégance, comme un chat, m'aspirait comme une ventouse, me suçait comme un bonbon, mordillait le minou, une vague très intense m'envahi, je ne sentais plus mon corps, mon esprit à dix mille lieux, ma vue brouillée par les larmes, je venais d'avoir un orgasme hallucinant, phénoménal, titanesque, majestueux, rien qu'avec un glaçon et sa bouche.

- Putain babe, des femmes j'en ai connu mais pas d'aussi réceptives que toi

- Tu es vraiment doué pour pourrir l'ambiance

- J'ai fait quoi, à part te donner un orgasme spectaculaire

- Tu me compares aux femmes que tu as baisées

- Sorry honey, ce n'était pas mon intention, ce que je voulais dire, c'est qu'aucune femme ne t'arrive à la cheville, tu es la meilleure de toutes et cela sur tous les plans.

- Pfff, enlève-moi les menottes

- Pas tant que tu ne m'auras pas supplié.

- Je t'en supplie, enlève-moi ces menottes.

- Ce n'est pas pour ça que tu devrais me supplier et surtout pas sur ce ton.

- Alors pourquoi devrais-je te supplier