Broken

CHAPITRE 40

- As Salam Aleykoum, comment vas-tu.

- Comme quelqu'un qui vient de perdre sa sœur.

- Mes condoléances, qu''Allah te donne la force et la patience d'affronter cette épreuve et qu'il accorde sa clémence et sa miséricorde à ta petite sœur.

- Amine.

- Où est ta maman.

- Toujours à la morgue, je suis rentré pour m'occuper des détails, en attendant l'arrivée des membres de la famille.

- Elle a quelqu'un pour lui tenir compagnie.

- Non, j'ai dû la laisser seule, mais ses sœurs sont en route, elles seront là d'ici ce soir Inch'Allah.

- Je ferais mieux d'aller lui tenir compagnie.

- C'est vraiment gentil de ta part. Peut-être que tu réussiras à la faire sortir de cet endroit.

- Je vais essayer.

Une heure, plus tard, j'étais à la morgue. Le gardien, me dit qu'il s'est résolu de l'y laisser après moult tentative de la faire sortir.

Je la trouve, assise sur le carrelage froid, dans cet endroitmorbide, adossée au frigo, le visage baignant de larme, les yeux de la couleur du sang, bouffis.

- Maman..Maman. S'il vous plaît, levez-vous. Regardez dans quel état vous êtes, aimerez vous qu'elle vous voit ainsi. Je suis sûre qu'elle soit être triste de là où elle est. Je suis sûre qu'elle soit être triste de là où elle est.

- ...

- La mort est une étape de la vie, il est bien vrai que c'est difficile pour un parent d'enterrer ses enfants, mais c'est une décision divine, personne n'y poitrine, à part l'accepter et prier pour nos défunts, que leurs âmes repose en paix et qu'ils puissent entrer dans le paradis.

- Ce n'était qu'une enfant, elle ne connaissait rien de la vie.

- Elle a connu votre amour, elle a connu la joie, elle a connu la vie. Je ne sais pas beaucoup d'elle, mais je sais qu'elle était heureuse avec vous et qu'elle ne regrette rien de sa durée ici-bas, mêmesi elle n'apas été longue.

Après quelques minutes, elle s'est enfin calmée et je l'ai ramené chez elle.

Je suis rentrée, en récitant tous les noms du Tout Puissant, pour que mon mari se soit calmé et qu'on ne se dispute pas.

Tout le monde était au salon, sauf, vous savez qui, qui selon maman, s'est enfermé dans la chambre depuis notre dispute et refuse de sortir, même pour manger.

J'ai pris un plateau, que j'ai rempli de nourriture, en gage de paix et je suis montée.

La chambre était vide quand j'y suis entrée, les lumières éteintes. Il n'était pas dans la salle de bain non plus.

Je l'ai appelé sur son téléphone, mais ce dernier, sonnait dans la chambre.

Personne ne savait où il était, ne l'ayant pas vu sortir.

J'angoissais à mort, je faisais des cent pas et à un moment donné, je me suis laissé crouler sur le sol, en position fœtale, pour éclater en sanglots.

Si quelque chose venait à arriver à mon mari, je ne me le pardonnerais jamais.

Pourquoi est-ce qu'il est aussi impulsif ?

Je n'avais pas entendu la porte s'ouvrir, mais j'ai senti sa présence. Quand je relève la tête, il était là, devant moi, dégoulinant de sueur.