Broken

CHAPITRE 7

ALOHA LES AMOURS. BONNE LECTURE, AIMEZ, COMMENTEZ,VOS AVIS COMPTENT

Nous sortons tous dehors, pour trouver une BMW X4 rouge, avec des ballons blanc attachés dessus, en gros caractères, on pouvait voir de loin « MARRY ME ». Khalil venait de brancher son téléphone sur l'enceinte qu'on avait placé derrière la voiture, on entendait la voix de Jason Derulo chanter marry me.

Mademoiselle ce ne sera pas une surprise avait les tout à coup les jambes en coton, heureusement que son prince charmant était là pour la rattraper à temps. Elle pleurait comme une madeleine.

- Tu as de la morve qui coule de ton nez

- Fatima : la ferme

Elle disait cela, mais sortit un mouchoir de sa poche pour nettoyer son nez, ce qui fit rire tout le monde.

- Karim : alors, c'est oui ou non

- Jenna : bien sûr que c'est oui. Tu ne devais même pas demander, fallait aller directement à la mosquée

- Fatima : c'est à toi qu'il a posé la question, pousse de là.

Elle se tourne vers son père, pour lui lancer un regard interrogateur. Même si elle est folle de son mec, elle ne se marierai jamais sans son consentement

- Tonton Ousseynou : il m'a déjà fait part de son désir et je lui ai dit que tant que toi tu veux de lui comme époux, je ne m'y opposerai jamais. Je lui ai déjà confier ton cœur le jour où il a mis les pieds chez nous, je lui fais assez confiance pour lui confier ta main, mais comme je lui ai dit, s'il ose ne serait-ce qu'une fois te faire pleurer, si ce ne sont pas des larmes de joie, qu'il soit ton mari ou pas, il m'aura sur son chemin walahi

- Fatima : merci papa, je t'aime

- Tonton Ousmane :  je t'aime aussi ma fille

Ils s'étaient pris pour un long câlin, très long même, trop long.

- Maman : hey Ousmane, doyna (c'est bon), on attend toujours sa réponse. Vraiment je ne vous comprends pas, c'est nous qui portons nos enfants pendant neuf mois, dont on souffre comme pas permis, on souffre à l'accouchement, sans compter l'allaitement et les nuits blanches et c'est vous qui croyez les aimer plus que nous, tchiiip

- Tata Nogaye : Bilahi Aya, soof lagn def (ils sont barbant). T'imagine que la première fois que Fatima est allée à une soirée, il l'a accompagné et l'a attendu devant la boite de nuit jusqu'au petit matin

- Maman : il y a quelques jours, alors qu'on était couché, il a allumé la lampe de chevet et s'est levé précipitamment, j'ai eu peur et je lui ai demandé ce qui n'allait pas, il m'a répondu « je n'ai pas chanté sa berceuse à mon bébé ». J'ai cru qu'il parlait de son petit-fils, je l'ai suivi pour qu'on le borde ensemble et à ma grande surprise, il parlait de sa fille

- Papa : mesdames, nous ne sommes pas là pour vous écouter raconter vos ragots

- Maman : des ragots tu dis, on a qu'à demander à ta fille ici présente même

- Karim : les vieux,vous cassez l'ambiance, voilà pourquoi on ne vous convie pas à nos fêtes. Si je savais, je n'allais pas vous demander de venir, vous me gâchez ma surprise. Alors honey, yes or no

- Fatima : Idiot, as-tu besoin d'une réponse même

- Karim : bien sûr, lett na mba nga firima (délivre moi)