CHAPITRE 12

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Hello hello, ça va. Bonne lecture et ne faites pas attention aux fautes

J'étais devant la porte entrain d'attendre que l'on vienne m'ouvrir, quand je me sens tirer en arrière. J'ai à peine eu le temps devoir son visage, le tierce de seconde suivant, j'avais sa langue au fond de ma gorge.

Je raffole de sa bouche, ça on en disconvient pas mais ça ne doit quand même pas être une faiblesse. Je lui mords la lèvre inférieure et le pousse avec le peu de force qui me restait. Il avait l'air surpris que je refuse son baiser.

- Babe tu as quoi

J'allais répondre, mais je fus interrompu par Sally qui venait d'ouvrir la porte.

- Sally : bonsoir Safia, bonsoir monsieur

- Bonsoir Sally, comment vas-tu

- Sally : Je vais très bien et toi.

- Alhamdoulillah. Merci de m'avoir ouvert, tu peux y aller, je vais fermer

Je me retourne vers Ahmed Tidiane, qui me regardais avec ses yeux rouges, je me trompe ou il est sur le point de pleurer. En tout cas rien de ce qu'il dira ou fera ne me fera changer d'avis, j'ai pris ma décision et elle est irrévocable.

- Je te jure tu n'es pas bien toi. Je t'avais pourtant dit que je n'étais pas ta marionnette. Arrête de faire tout le contraire de ce que je t'ai demandé. J'en ai ras le bol que tu essaie de me forcer dans une décision qui m'appartient

- Sorry, je ne te force en rien si c'est ce que tu crois, je suis au contraire entrain de te supplier, tu ne vois pas cela. Je sais que je m'y prends mal, mais comprends-moi, ce que je ressens pour toi me rend fou, je n'arrive pas à me contrôler quand il s'agit de toi et c'est la première fois que cela m'arrive. Je te jure que moi-même je n'y comprends rien.

- Tu es un grand garçon Ahmed Tidiane, tu dois être en mesure de te comporter comme un homme et non un adolescent. En une seule journée, j'ai eu droit à trois fois à des chichis, j'ai eu l'impression d'avoir à faire à un enfant qui se sent rejeter par ses parents et je ne veux pas de ça. Le mieux pour nous deux, je pense, c'est de prendre du recul, voir si cette relation en vaut vraiment le coup, car tu mérites quelqu'un qui t'aimera en retour

- Donc tu ne m'aime pas

- Je ne suis pas sûr de mes sentiments, mais je tiens à toi

- Un mois, juste un mois et si tu n'es toujours pas sûre de tes sentiments on arrête et je ne te forcerai à rien.

- Ahmed...

- Dis oui s'il te plait. Je te jure que je respecterai tes choix et ne ferai rien que tu ne veuilles pas

- Ok

J'ai répondu sans réfléchir, une vraie conne mais l'expression de son visage en valait le coup. Il a voulu rester après mais je l'en ai dissuadé, lui promettant qu'on se parlerait au téléphone plus tard. J'avais à peine fermer la porte que mon téléphone sonne.

- Tu es bien rentrée

- Tu étais là non quand j'entrais alors tu devrais savoir et ça ne fait même pas trente secondes

- Tu as dit qu'on s'appellera alors je t'appelle et puis ce n'est pas sûr, tu pouvais bien te faire mal en entrant, on ne sait jamais

On est resté au téléphone jusqu'à tard. Il n'a pas voulu raccroché quand j'étais avec mes parents ou quand j'étais avec mon fils, même quand je prenais une douche, il était toujours en ligne, attendant que je finisse. C'est seulement à l'heure du dîner qu'il a finalement daigner raccrocher.

BrokenWhere stories live. Discover now