CHAPITRE 41

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Waouh c'était rapide, je n'ai même pas eu le temps de vous manquer que je suis de retour.
Je suis sûr  que j'ai été envoûté par la team suite, mais sachez que je ne suis pas Ahmed Tidiane, je vais bientôt régler votre cas et avoir mes vacances.
Bonne lecture

Me voilà dans mon nouveau chez moi, quatre jours après avoir été répudié. 

Ça me fait toujours bizarre, j’avoue, il y a seulement quelques jours, j’étais toujours, madame Sidibé, même si devant la loi et d’ici la faim des trois mois, je le suis toujours, je suis une future divorcée et les divorcées ne sont pas vu du bon œil chez nous.

Bien vrai qu’une femme, libérée des liens du mariage, est une cible facile, pour ces jeunes hommes, à la libido débordante, en quête de femelle en qui déverser leur trop-plein de liquide séminal, je n’ai pas l’intention d’être le joujou de quiconque, les hommes pour moi, pour l’instant, ce n’est pas à quoi je pense.

Papa a pété un câble quand il a su pour l’appartement,  déjà qu’il n’est toujours pas d’accord ni pour le divorce, ni pour que j’habite temporairement seule, là que je prenne un appartement signifiait que je n’allais ni retourner chez mon pseudo-mari, ni retourner chez mes parents. 

Les filles ont été présentes pour moi, elles passaient autant que possible m’aider, surtout avec la petite. Je n’avais pas encore trouvé de baby-sitter, ni de bonne pour s’occuper de la maison, donc, elles m’apportaient de la nourriture et des provisions, de vraies sista.

Jenna a pu me trouver un appartement trois pièces, assez spacieux et le lendemain même, j’ai acheté des meubles, le nécessaire et déménager illico.

Ce qui m’a le plus plu, c’est la quiétude du quartier et la sécurité des lieux.

Ahmed Tidiane, n’arrêtait pas de me harceler pour avoir les enfants, mais j’ai dit nier, pas encore, il fallait qu’ils s’habituent.

Maman Aïssatou et Rama, sont venues me rendre visite et elles ont tant bien que mal essayé de me convaincre de retourner chez moi, c’est-à-dire, chez mon mari.
J’avais commandé une pizza pour Salih, le petit me fait toujours du chantage émotionnel. Il a eu de nouveaux jouets, il a changé sa garde-robe, de nouvelles pompes, tout ce qu’il n’a pas, c’est qu’il a oublié ou qu’il n’en veut pas.

Je le laisse faire, mais walahi, ça ne va pas durer.

Alors que j’allais chercher mon porte-monnaie, pour payer le livreur de pizza, j’ai entendu des couinements à la porte et quand je me suis retourné, il y avait ma fille qui avait rampé jusqu’à la porte.

Le livreur l’avait porté et soulevé en l’air, il doit sûrement aimer les enfants pour jouer avec elle alors qu’il était en service.

Je fais aussi vite que je peux pour reprendre ma fille, on ne sait jamais, je me méfie de tout le monde, les gens ont parfois de ces vices et il faut avouer que j’ai été un peu négligente de laisser la petite sans surveillance.

Au moment où j’allais la récupérer, elle a tout lâché sur le pauvre homme, la petite venait juste d’avoir son repas. Je me faisais violence pour ne pas rire, mais c’était drôle.

- Oh, je suis vraiment navrée, elle vient à peine de terminer son déjeuner.

- Ce n’est pas grave, je n’aurais pas dû la soulever dans l’air. 

- Vous ne saviez pas. S’il vous plaît entrer, vous nettoyer, sinon vois risquerez de faire fuir les gens. Les toilettes sont au fond à droite.

Pendant que le gars était dans la salle de bain, on sonne à la porte, sûrement les filles, qui avaient prévu de passer l’après-midi chez moi.

BrokenWhere stories live. Discover now