CHAPITRE 44

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Bi gathié fouma koy wakhé, Tidiane niit la yéne ( la honte de ma vie, comment Tidiane a pu agir ainsi), moi qui pensais qu'il avait atteint le maximum de sa folie, mais là, c'en est trop.

May wakhe niéte kathiapan yi di rétane ( et ces trois gamines qui me servent de meilleures amies, qui rigolaient de mon malheur)

- Je vous hais

- Jenna: oh bae, mon amour pour lui grandit de plus en plus.

- Issata: j'imagine la tête de mon beau-père, non Imam Déme nga khamné kéne yeukeuti baat en sa présence beugoul kouy touteul domi adama ( personne n'élève la voix en présence d'Imam Déme, il déteste voir quelqu'un se faire rabaissé), alors que on mari lui parle de la sorte, chapeau.

- Tima: j'adore les mecs en colère, dama am tokou SM en moi ( je suis un tout petit peu SM);

- Merde, doul. Vous ne comprenez pas, à chaque fois que cet homme ouvre sa bouche, c'est pour en sortir des méchancetés et cette fois-ci, devant l'Imam et nos parents, je me demande ce qui ne va pas avec lui, c'est quoi son problème. Ce pourrait-il qu'il se drogue.

- Issata: je me réptète en te disant qu'il n'est pas lui-même, aide le au lieu de lui en vouloir, la magie noire existe ma belle.

- Tu penses vraiment qu'il a été ensorcelé.

- Issata: ma main à couper que c'est le cas. Qui ferait une telle chose.

- Jenna: les gens sont mauvais, c'est soit une go, soit quelqu'un qui ne veut pas vous voir heureux.

- Tima: tes tantes, je ne les ai jamais aimées, ces vieilles me foutent la chair de poule et à chaque fois qu'elles venaient chez tes parents, elles puaient le « safara ».

- Jenna: Tima ragalal sa borom

- Tima: c'est vrai, elles sont trop mystiques.

- Elle a raison, elles ne nous ont jamais porté dans leur cœur maman et moi, elles font tout pour avoir la fortune de papa, en vain.

- Issata: ce sont mes tantes, mais ces bonnes femmes, trempent dans de mauvaises affaires, elles ne fréquentent que des marabouts.

Au bureau, je n'arrivais pas à me concentrer, comment pouvais-je.

La tête sur la table, stylo dans la bouche, mes talons quelque part sous la table.

Que quelqu'un me réveille de ce cauchemar, j'en ai marre de dormir way.

: Toc toc

- Quoi ?

: Toc toc

- QUOIII

- Euh, pardon, je dérange peut-être. On m'a dit que je pouvais venir.'

- Désolée, oui, entrez. Vous êtes mon rendez-vous de treize heures, je suppose, madame Diop.

- Oui. Bonjour Maître, comment allez-vous.

- Très bien et vous, prenez place. Comment puis-je vous aider.

- Merci. Ma fille de onze ans, a été violée et son père refuse de porter plainte parce que son violeur est le fils d'un homme de loi. Ils lui ont versé une importante somme, pour acheter notre silence, mais je ne suis pas d'accord, ma fille non plus. Nous voulons que justice soit fait et étant donné votre passé, j'ai particulièrement insisté pour que ce soit vous qui défendiez notre cas, si bien sûr vous êtes d'accord.

- J'en fais une affaire personnelle. Dites vous que ces gens ont déjà payé vos frais d'avocat. Nous allons avoir besoin de tout ce qui pourrait les incriminer.

BrokenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant