Trois Princesses Et Un Roi ""TOME 1"": << L' élue>>TERMINÉ

3~Trois princesses lorienne...

Le château royale était un grand bâtiment composé de trois étages. Le premier étage était fait du salon, de la cuisine et d'une salle à manger. Le deuxième étage était dédié aux chambre des hôtes : L'aile Est était occupé par la famille royale et l'aile ouest par les employés de la maison. Et enfin, le troisième étage était dédié aux bureaux du roi et à la chambre de trésor du royaume.

Cette journée là, la maison royale suivait l'emploi du temps de chaque jour. Nettoyer la maison de font en comble, facile la lessive des assiettes et des habits, arroser les fleurs du jardins botanique, déraciner les mauvais herbes et balayer la grande cour faite en carreau de ciment d'où trônait un gigantesque dattier.

Dans le jardin, un homme s'afferait à déraciner les mauvais herbes, un autre passait la tondeuse et enfin une jeune femme arrosait les fleurs en fredonnant une magnifique mélodie. Les deux autres employés l'écouter d'une oreille distraite et envoûter par le brin mélodieux de la voix de la jeune femme. Quelques fois, elle ouvrait la bouche pour divulguer les paroles de ses chants et là, C'était une explosion de plaisir. Sa voix faisait voyager les employés, les emmenant dans un pays lointain regorgeant de bonté et de beauté. Les deux hommes aimaient beaucoup venir travailler le matin juste pour le plaisir de rencontrer la jeune femme et de la chanter. À ce moment même, sa voix s'élever, légère, douce, agréable et délicieuse tel un fruit défendu.

Le ciel bleu réclame les nuages...

Le ciel noir réclame les étoiles...

Dans les prés, les fleurs regorgent...

Leur odeur envoûtante soûl...

L'humain, ne recherche que la vérité...

Dans le monde qui est né...

Et qui ne cessera de naître...

Il était parfois difficile de comprendre le sens de ses paroles, mais son chant mélodieux évinçait toutes les questions ne laissant place qu'au plaisir de l'entendre, encore et encore. La jeune femme était habillé d'une robe bleue à manches longues, qui touchait ses chevilles. Elle avait recouverte sa tête d'un foulard de la même couleur prétextant se cacher des rayons du soleil. Mais il n'en était rien. Tout le monde dans le royaume savait qu'elle cachait sa chevelure aux yeux de tous. Peu sont ceux qui avaient eu la chance de les voir, et ils cessaient de raconter à quel point des cheveux étaient extraordinairement magnifique. Bien qu'ils suscitaient beaucoup de questions. La mère de la jeune femme n'avait pas une telle chevelure et encore moins ses prédécesseurs. La jeune femme, depuis petite avait appris à se cacher des autres et de ses sentiments. Elle ne parlait que très rarement et elle n'avait pas beaucoup d'amis. Et pourtant, on disait qu'elle était la plus intelligente des trois sœur du roi Arthur.

En parlant de ce dernier, il déboula dans le jardin et tout de suite, les deux employés firent une révérence à leur souverain qui les intima de quitter les jardins. Les deux hommes ne se firent pas attendre. Seuls, la jeune femme ne remarqua pas la présence de son père qui l'écoutait, lui aussi envoûté par le chant mélodieux que proférait sa petite fille. Elle lui faisait tellement penser à sa défunte femme. Elle avait le même brin de voix mais avec quelque chose en plus. Il ne savait quoi. Il de rendit compte que sa fille cachait toujours sa chevelure, ce qui le désola. Sa petite fille s'obstinait à se cacher des autres se croyant différente et monstrueuse. Oui elle était différente mais pas monstrueuse. Non, elle semblait... angélique. Oui, il était là le mot. Sa fille était angélique.

Lorsque la jeune femme s'arrêta de fredonner sa chanson, elle sentit le silence. D'habitude, lorsqu'elle terminait, les deux employés dans le jardin applaudissaient et la féliciter. Avec le temps, elle avait pu s'habituer à eux et ne ressentait plus de gène à chanter en leur présence. La jeune femme se tourna alors pour voir ce qu'ils leur arrivaient. Elle fut étonnée de voir son père appuyé sur un pommier du jardin, le regard dans le vide. Alarmée, elle reposa son arrosoir et s'approcha de son père à petit pas pour ne pas le surprendre. Il semblait dans ses pensées et semblait triste. La jeune femme sentit son cœur se serrer. Elle aurait tant aimé apporter un peu plus de bonheur dans la vie de son père. Mais elle se sentait bien incapable de lui venir en aide. Être roi incluait à faire passer son bonheur après celui de ses sujets.