15~Désespoir...

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- Mon roi, nous n'avons toujours pas de nouvelle. Qu'allons-nous faire? Il ne reste plus qu'une semaine et quelques jours. Le roi d'Iystre a déjà profané des menaces. Si votre fille n'avait pas été là, nous serions perdu.

La voix de Talus était emprunt d'inquiétude non dissimulé. Il arpentait le bureau du roi en allant et revenant sur ses pas. Ils étaient au bord de l'impasse. C'était assez clair que le royaume Céleste n'avait pas accepté l'Alliance. Cela faisait maintenant une semaine et des jours que Darik était partit.

Arthur se leva de son fauteuil et vint se mettre devant la fenêtre qui donnait une vue sur leurs champs. Il fixa l'étendu d'un regard empreint de tristesse. Bientôt, son royaume serait envahit et personne n'acceptait de leur venir en aide. Il avait même envoyé une missive aux  congrès des prophètes. Mais eux non plus ne pouvaient rien pour eux. Ils étaient là pour aider à la signature des décrets de paix et non de protéger celui qui irait à l'encontre de ce décret.

Castride avait été habile sur ce coup. Il avait été le premier à se rendre aux congrès. Il avait donné sa version et ce fut la officielle. Maintenant, ils étaient nettement perdus. Seule une alliance pouvait retenir Castride de les attaquer. Leur seul espoir demeurait entacher.

Arthur souffla de désespoir. Qu'est-ce qu'il aurait aimé avoir sa femme à ses côtés à cet instant. Se rappeler de sa femme, fit remonter le souvenir d'il y'a quelque jours.

Sa fille avait tenu tête à Castride d'Iystre. Arthur n'arrivait toujours pas à y croire. Revenu de son voyage avec son aînée, voyage qui avait pour but de convaincre les royaumes rectangulaires de leur venir en aide, Talus, son bras droit et cousin, avait accourut jusqu'à lui pour lui raconter ce qui était arrivé. Il n'avait pas été présent puisqu'il était à la frontière pour surveiller le royaume. Mais le roi d'Iystre avait trouvé un passage pour arriver jusqu'au village du fleuve. Ses hommes avaient pillés certains maisons et étaient même prêt à s'en prendre aux habitants Lorien. C'est là que sa fille est intervenu, se devoilant aux yeux de tous.

Dalla, Talus et beaucoup de garde lui avaient rapporté son courage et sa preuve d'héroïsme. Elle avait tenu tête à un homme qui était un barbare atroce. Elle avait tenu tête à un homme des plus effrayant. Arthur aurait tout donné pour être là ce jour-là.

D'après les dires qui ne cessaient de circuler dans les rues de Lorien, elle serait apparue telle une déesse venant du soleil ce jour là. Sa chevelure couleur soleil égalait les rayons et son visage reflétait une magie époustouflante. C'étaient les mots des habitants. Mais Arthur les croyait. Il n'avait pas besoin de voir sa fille sans challe sur la tête pour savoir qu'elle était une femme ravissante et agréablement radieuse. Elle lui rappelait tellement Ava, sa chère épouse.

- Mon cousin, et si c'était la fin... Souffla Talus d'une voix abattu.

Arthur se tourna vers son cousin. Ses traits étaient tirés et des cernes ourlaient ses yeux. Le roi fut dépassé de voir que même les plus courageux baissaient les bras. Si aucun espoir ne subsistait, alors ils étaient perdu à jamais.

- Ne dit donc pas cela Talus. Tu sais aussi bien que moi que si nous baissons les bras, ce sont les habitants qui en paieront le prix. Souffla Arthur d'une voix qui se voulait ferme.

- Arthur, Darik n'est pas revenu. Et si il revient, ça sera avec de mauvaise nouvelles. Les royaumes rectangulaires ne nous aiderons jamais. Et le congrès des prophètes est contre nous. Qu'allons nous devenir?

Énoncer tous ces échec fit étreindre le cœur de roi. Ainsi, il avait échoué dans sa quête de protéger son peuple. Il avait failli à son devoir.

Trois Princesses Et Un Roi ""TOME 1"": << L' élue>>TERMINÉDonde viven las historias. Descúbrelo ahora