Chapitre XXXII

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en média: Alone Part II -> Alan Walker & Ava Max

– Tiens, j'ai retrouvé ça dans les affaires de ma sœur

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– Tiens, j'ai retrouvé ça dans les affaires de ma sœur. J'ai pensé que ça pourrait t'intéresser.

Louise entra dans la pièce qui me servait de chambre depuis une semaine, un carton à la main et le posa à mes pieds. 

– Je crois, si mes souvenirs sont bons, qu'il s'agit du matériel à dessin et des croquis de ta mère. Elle adorait l'art, tu sais, et pouvais passer des heures à observer un paysage ou une scène pour après le retranscrire, à base de traits couchés sur du papier. Je pense, qu'avec l'écriture, c'était un moyen pour elle de s'exprimer. Elle arrivait à nous faire visualiser dans les moindres détails et à nous transmettre des émotions à travers son coup de crayon enchanteur.

Assise au sol, je pris le carton que ma tante venait de m'amener et l'ouvris délicatement. L'appeler ainsi alors que je ne connaissais aucun membre de ma famille et la définir comme tel était encore difficile et sonnait faux dans ma bouche mais j'avais appris à m'y faire. Je sortis le carnet à spirales, déposé sur le dessus et commençai à le feuilleter. Je fus rapidement époustouflée par la beauté et le réalisme de ces esquisses. Il était indéniable que ma mère avait du talent. Je fus immédiatement sous le charme de ses dessins.

– Waouh, c'est magnifique.

– Annabelle avait une véritable âme d'artiste. Elle était très talentueuse et réussissait avec brio et détermination tout ce qu'elle entreprenait dans ce domaine. Si elle n'avait pas été accepté dans son école de journalisme, son second choix s'était porté sur une école d'art, où elle avait les compétences et les qualités nécessaires pour y entrer.

– Je regrette vraiment de ne l'avoir que si peu connu.

– Je me doute, Léna. Annabelle était ce genre de femmes qui laissait une trace de son passage, partout où elle allait. Altruiste, bienveillante, généreuse, charismatique, elle imposait une véritable prestance. En plus d'être une grande sœur exemplaire et une confidente, elle était un modèle pour moi. Je l'ai toujours admiré, tu sais. Et je sais aussi qu'elle t'aimait plus que tout au monde. N'en doute jamais.

Elle m'adressa un sourire tandis que je m'affairai à déballer le contenu du carton. Je finis par tomber une jolie boîte bleue ciel laquée. Intriguée, je l'ouvris et découvris l'ensemble du matériel d'aquarelle appartenant à ma mère ainsi qu'un rouleau de parchemin. Cela me rappelait vaguement celui de la prophétie que j'avais trouvé avec son journal, car les rubans les enserrant étaient plutôt similaires. Je défis le nœud avec minutie.

– C'est magnifique...

Louise s'approcha au-dessus de mon épaule et regarda le dessin. Celui-ci représentait une sorte de colline illuminée par le reflet miroitant de la lune. Des milliers d'étoiles parsemaient le ciel d'ébène, peint à l'encre de Chine.

Fille de la Lune Donde viven las historias. Descúbrelo ahora