Chapitre 27

3.6K 141 24
                                    

MARS 2019



Un sourire de grosse débile sur les babines, je sors du travail avec la boîte à chaussures qui miaule sous le bras. J'ai enfin mon petit chaton !

Il a déjà quelques semaine mais on attendait qu'il soit un minimum sevré pour le récupérer. Trois de mes collègues sont partis avec le même genre de paquet que moi.

Je le cale au pied sur fauteuil passager pour ne pas qu'il remue trop pendant le transport. Pas vraiment envie de le rendre malade dès le premier jour, ce bébé doit m'aimer. Pour l'une des première fois de ma vie, ma conduite est douce, maman serait fière de moi.

Quand je rentre, je laisse mon nouveau compagnon vagabonder dans l'appartement pour se familiariser. En vérité j'ai un peu de peine car je sais qu'il va rester enfermer vu que je n'ai pas de cour extérieur. Le chat de mes parents déteste être a l'intérieur sauf de cinq à onze heure du matin. Après il vagabonde dehors, qu'il pleuve qu'il vente ou qu'il neige. Mais bon, je me rassure en me disant que c'est le quotidien de beaucoup de chat et puis s'il veut prendre l'air quand il sera un peu plus grand, il pourra aller sur la terrasse. Je suis au premier étage alors s'il lui arrive un sursaut d'adrénaline à vouloir visiter le monde, il pourra. Même si ça signifie que je vais paniquer comme une vraie daronne.

Je passe ma soirée à être niaise à en crever. Je joue avec la bestiole qui n'en a rien à cirer, je le prends en photo et je fais rager Yacine qui en réclame un à sa mère.

Franchement, si quelqu'un débarque, il me fait interner. Je suis allongé au beau milieu de ma salle à manger, je fait des bruits bizarres pour appâter la bête qui me regarde de travers. Soudainement il se met à courir, en titubant un peu, jusqu'à me sauter dessus. Je suis ravie. Il me marche sur le visage et je rigole comme une débile.

Je m'arrête de rire quand des coups sont frapper contre la porte.

- C'est qui ? Je demande à mon chat.

Il s'en carre royalement et se met à jouer avec les lacets de mes baskets que j'ai envoyées n'importe où en rentrant.

En soufflant, je me lève pour aller ouvrir. Je tente quand même de redonner une apparence approximativement correcte à ma tenue. Se rouler par terre c'est pas terrible.

J'ouvre la porte doucement ne sachant pas à qui m'attendre. Je bloque une bonnes paires de secondes quand je découvre Mathieu devant moi.

Après mon appel, j'ai raccroché sans lui laisse le temps de répondre et je n'ai plus eu de nouvelle. Je ne savais pas s'il viendrai, et si oui quand. Apparement c'est aujourd'hui.

Suite au choc, c'est un immense sourire qui prends place sur mon visage. Je me jeté dans ses bras, ouf je ne me savais pas autant en manque d'affection !

- Salut.

Il a l'air fatigué. Comme on a pas vraiment repris contact, toujours dans le but de ne pas nous faire cramer, je ne sais pas trop ce qu'il fait de ses journée. Si j'ai bien compris il est en concert la plupart du temps et vu les cernes sous ses yeux, ça doit pas être un rythme facile.

Il se racle la gorge sûrement aussi mal à l'aise parce que depuis que j'ai ouvert cette porte, je le fixe comme une attardée. Je sais même pas pourquoi, je crois qu'il l'a manqué. J'ai rarement été aussi contente de voir quelqu'un après autant de jour d'absence. Ça fait bizarre, j'ai pas l'habitude et je suis à deux doigt de me remettre sous pression.

Je sors de ma semi-trans quand j'entends un gros fracas dans mon dos.

- T'es pas seule ? Il demande en fronçant les sourcils.

𝐏𝐋𝐊 | 𝙄𝙢𝙥𝙖𝙧𝙛𝙖𝙞𝙩 - ʟᴀᴅʀWhere stories live. Discover now