Nessma - Seule, j'ai du faire face aux épreuves.

Chapitre 31.

Je ferme la porte et me dirige vers les escaliers pour descendre mais on m'attrape le bras.
Je me retourne et je vois Naïl.

-Lui : Faut qu'on parle, suis-moi.

Je le suis et je vois qu'il se dirige vers son bureau.
Il s'installe, je fais de même.

-Lui : Alors ta réfléchis à ce que je t'ai dis hier ?

-Moi : Oui.

-Lui : Et donc ?

Je soupire.

-Moi : J'accepte, je ne pense pas avoir trop le choix de toute façon.

Ses lèvres s'étirent en un petit rictus. J'ai qu'une envie, c'est de lui en foutre une pour le lui retirer.

-Lui : Très bon choix. On va passer aux entraînements, viens.

Je me lève et le suit, on sort du bureau puis nous prenons les escaliers. Cette baraque ne s'arrête donc jamais.
Nous arrivons à l'étage et je m'apperçois que c'est un étage réservé au sport. Tout est parfaitement aménagé. J'avais jamais vu ça, et franchement, c'est impressionnant.

-Lui : Tiens, enfile ça.

Il me jette un sac. Je regarde le contenu et je vois un short ainsi qu'un tee-shirt. Je vais donc dans une pièce me changer et le rejoins.

-Lui : T'as fais quoi comme boxe ?

-Moi : J'ai touché un peu à tout mais plus la Thaï.

-Lui : Bien bien. Tu vas commencer par la corde pendant trente minutes.

Je prends la corde et je fais les trente minutes. Ma cicatrice me brûle à chaque saut mais je serre les dents et ne montre rien. Une fois fini, il me fait tout un tas de petits exercices afin de travailler le cardio.
Une fois le tout terminé, il me met face au punching-ball.

-Lui : Je vais te faire montrer une série et tu vas refaire la même.

Je regarde ce qu'il fait et je reproduis la même chose.

-Lui : Bien, tu mémorises vite. On passe au ring.

Je m'équipe et le rejoins.

-Lui : Je vais tout faire pour te pousser à bout, je vais te taper partout sans mettre de force à toi de savoir esquiver et de rendre les coups.

Je me débrouille comme je peux jusqu'au moment ou il tape dans le ventre. Je m'écroule au sol, me tordant de douleur.

-Moi : Hmm ! -Gémissais-je en serrant les dents.

Bordel qu'est-ce que j'ai mal.

-Lui : Je t'ai à peine touché, relève toi !

Il n'a aucune pitié ce chien, je me relève et l'enchaîne.

-Lui : C'est bon pour aujourd'hui.

Je vais me changer et sors d'ici le plus rapidement possible pour rejoindre Ryad.
Je toque avant de rentrer, on sait jamais.

-Lui : Ouais.

J'ouvre et je le vois allongé. Il m'adresse un petit sourire lorsqu'il me voit.

-Moi : Tu t'es calmé ?