Chapitre 47.

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J'hésite mais j'ai fini par le suivre, si j'avais su...
On prend un couloir et on sort de la maison.

-Moi : Je comprends pas la, on va ou ?!

-Lui : Fait moi confiance t'inquiètes, je vais te montrer un truc que Nail t'as caché.

On est à l'extérieur de la maison et on se dirige vers une petite porte, je ne sais pas du tout ce que s'est mais je suis curieuse de savoir alors je le suis.

-Lui : On y est.

Il ouvre mais il fait sombre, donc je ne vois rien.

-Moi : Mais il fait noir la dedans.

-Lui : Attends, j'allume.

Il allume la lumière et là, je me retrouve face à quatre hommes cagoulés, je ne comprend rien. J'me retourne vers Abdel et je vois son sourire de psychopathe. Oh non.. tout mais pas ça..

Je cours vers la porte pour sortir d'ici mais il me pousse d'une telle force que j'me retrouve rapidement au sol. Il fait signe à un des hommes et celui-ci se poste devant la porte, il est armé.

-Abd : Tu surveilles, ne laisse personne rentrer ici.

Il sort et ferme derrière lui.
Je comprends rapidement ce qu'il veut faire et où il veut en venir.
Je ne le laisserais jamais faire ce qu'il a en tête, plutôt crever.

-Moi : Laisse-moi sortir d'ici Abdel.

-Lui : Hors de question ! Tu vas payer petite pute, t'as l'air d'être un bon coup vu comment les deux chiens ne te lâchent plus.

-Moi : Je ne te permets pas de m'insulter ! C'est toi la seule pute dans cette pièce ! T'attends que Naïl ait le dos tourné pour faire ça ? T'es quel genre de lâche ?

Je le vois serrer les poings mais je continue. Il faut qu'il sache quel genre de petite merde il est.

-Moi : T'as pas apprécié de te faire humilier la dernière fois hein ? Tu te prends pour un homme la ? Accompagné de tes petits chiens qui sont cagoulés et armés ? C'est sur qu'à quatre face à une fille c'est plus facile !

-Lui : Ferme ta gueule ! Je vais te montrer ce qu'on fait aux filles comme toi sale chienne !

Je le vois s'approcher.
Je me relève et j'me mets à courir mais pour aller où ? J'suis coincée ici.

J'entend son rire de psycopathe résonner, me donnant la chaire de poule.

-Lui : Ça ne sert à rien ! Tu peux aller nulle part !

En effet, j'suis piégé. Il arrive rapidement à ma hauteur et m'attrape. J'hurle et me débat comme je peux, lui donnant un coup sur le torse le faisant reculer. Je cours jusqu'à la porte mais elle est fermée.
Soudain, une poigne violente m'arrache les cheveux.

Je me mets à hurler de douleur.

-Moi : Lâche moi ! Arrête putain !

Il se jette sur moi et me frappe de toutes ses forces, je lui rends les premiers coups mais ça devient beaucoup trop violent pour moi. Les autres hommes présents arrivent et me balancent sur un matelas dégueulasse.

La panique me prend, je vais faire une crise d'angoisse.

-Moi : Non ! Arrêtez s'il-vous-plaît ! Pas ça ! Tuez-moi, je vous en supplie achevez-moi, je m'en fou de vivre putain, tuez-moi mais ne me prenez pas ça !

J'éclate en sanglots.

Je prie Dieu, récitant toutes les sourates qui me passent en tête, j'invoque pour qu'Il me vienne en aide. Je ne mérite pas ça, tout, mais pas ça.

-Moi : TOI ! -Dis-je en m'adressant à un des hommes. Tue moi, qu'est-ce que t'attends ? TIRE PUTAIN ! TIRE ! Tu crois que j'ai peur de la mort ? Hein ? Regarde-moi quand je te parle ! TIRE !

Il reste debout face à moi, baissant la tête.

-Abd : Non sale pute on va bien te bai*** et après on pourra te tuer. Apparement t'es vierge ? C'est encore mieux que ce que je pensais. Tu vas kiffer crois moi.

Les autres me tiennent pour m'empêcher de bouger car malgré tout, je me débat comme je peux.

Abdel s'approche avec un regard noir et commence à arracher mon pull.
Je crie et bouge dans tous les sens pour l'empêcher mais ils sont bien plus fort que moi. Je ne sais même pas comment j'arrive à avoir encore de la force. Je pleure, ne pouvant plus m'arrêter.

-Moi : Arr..arrête.. Abd..el. -Dis-je en suffoquant.

Il a réussi à retirer mon pull, je suis en débardeur et à vrai dire on distingue aisément ma poitrine. Il fait son plus beau sourire de pervers.

-Lui : Putain on va s'amuser ! -Dit-il en se lêchant les lèvres.

Il me le déchire en un mouvement et je me retrouve en soutient gorge devant eux.

-Moi : NON ! À l'aide ! S'il-vous-plaît ! Non ! Arrête, je t'en supplie, arrête !

Il s'en contrefiche de ce que je peux lui dire ou crier.

Il déboutonne mon jean, mais la, c'est hors de question ! Je lui donne des coups de pieds et j'arrive à viser la tête. J'ai tapé dans son nez, il saigne. Il me regarde et me met une droite. J'sens ma tête partir, il profite du fait que je sois sonné pour me retirer mon jean. Je me retrouve en culotte devant des inconnus. Mon Dieu..

Rapidement, il se retrouve en caleçon et torse nue, puis me monte dessus.
Je le repousse comme je peux mais je ne fais pas le poids face à lui et les trois autres hommes qui me tiennent fermement.

Il me pelote les seins et passe sa main dans mon dos pour dégrafer mon soutif. Je n'ai plus rien sur la poitrine, à ce moment la, j'ai qu'une envie, c'est qu'on m'achève. Je hurle mais rien y fait.

-Moi : Arrête ! Pas ça ! Noooooon ! Tue moi, frappe moi, torture moi mais pas ça !

Il s'arrête et me regarde. J'ai un infime espoir qui me gagne.

-Lui : C'est que le début ma belle.

Mes larmes se deversent sur mon visage tel un torrent, je ne vois plus rien, ma vision se trouble. Il essuie mes larmes, je tourne mon visage pour ne pas qu'il me touche et il en profite pour me faire des bisous dans le cou.
J'ai qu'une envie, c'est de vomir.

Il descend petit à petit et embrasse ma poitrine. Mes larmes ne cessent de couler, il est déterminé et il va me prendre ce que j'ai de plus cher, ce que j'ai tant préservé et cette fois-ci personne ne viendra me sauver.

Il retire son caleçon, je veux pas voir ça alors je ferme les yeux et j'éclate en sanglots.

Il retire ma culotte, je suis entièrement nue.

Je le sens s'approcher, il est sur le point de le faire. Je hurle et me débat du mieux que je peux.

Nessma - Seule, j'ai du faire face aux épreuves.Where stories live. Discover now