Romane & Les Voleurs de Noël

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Romane

15 décembre 2019 - 06h15

Appartement de Romane - Miami

Mon téléphone sonne, me tire du sommeil. Je grogne en l'attrapant et décroche :

— J'espère que quelqu'un est mort sinon...

« — J'suis devant ta porte, j'ai pas voulu sonner pour ne pas réveiller le gosse. »

— Robin ? Mais tu te rends compte de l'heure qu'il est bordel ! Je fulmine à voix basse, tout en me levant.

Je quitte ma chambre, traverse l'appartement alors qu'il répond :

« — Viens ouvrir, faut qu'on parle. »

— T'es vraiment qu'un enfoiré ! Je lance tout en ouvrant la porte.

Je raccroche et le fusille du regard.

— Bon, tu m'expliques pourquoi tu viens chez moi à cette heure-ci ?

Et puis comment il a eu mon adresse d'abord ?

— C'est Serena qui me l'a donnée.

— Pardon ?

Il se gratte la tête et soupire.

— Ouais, elle s'est levée dans la nuit pour aller pisser et je l'ai harceler pour qu'elle me donne ton adresse. Elle a finit par céder.

— Mais elle est sérieuse ?! Et même pas elle me prévient... ah si, constaté-je en regardant mon écran de téléphone.

Serena m'a envoyé un message vers cinq heures du matin pour me prévenir que le viking allait potentiellement débarquer chez moi.

— Je peux entrer ou on reste plantés là comme des idiots ?

— Non. Tu ne rentres pas.

Et puis quoi encore ? Je lui fait un petit café pour qu'il me parle de ses petits problèmes ?

— On a dit que toi et moi, c'était impossible. Je vois pas pourquoi tu débarques chez moi.

— Parce que...

— Parce que quoi ? Insisté-je, le regard sombre.

Il se jette sur moi. Littéralement il s'empare de ma bouche, me plaque contre lui. Je passe mes mains autour de sa nuque, comme si je ne les contrôlaient plus. Ses mains se faufilent sous mon t-shirt que je porte pour dormir, et il caresse mon dos, mon ventre.

— Wow, wow, wow. On peut pas faire ça ! Je dis en m'écartant de lui.

— Romane... t'en as envie autant que moi.

Je le fixe, haletante. Je dois probablement être aussi chaude que lui, lui qui est si dur sous son jeans. Je le sais, je l'ai bien sentie contre mon corps.
Évidemment que j'ai envie de lui. J'en ai tellement envie que ça me contracte tout le corps rien que d'imaginer ce qu'il pourrait me faire.

Mais je ne veux pas de relation. Je ne peux pas avoir de relation avec lui.

Ou alors...

— Rien de sérieux, juste du sexe.

J'ai à peine lâchés ses mots que ma bouche est de nouveau sur la sienne. Robin me soulève dans ses bras et j'enroule mes jambes autour de ses hanches.

— Ta chambre ? Murmure-t-il entre deux baisers.

— Au fond du couloir.

Il nous mènent jusqu'à ma chambre, referme la porte d'un coup de pied et me plaque contre celle-ci. Son érection est juste contre mon intimité, seulement un jean et une culotte nous séparent.