43 : Sun safety, Rhubarb and Custard sweets, and CDs

5.8K 350 104
                                    

Zayn

Je traverse le terrain de foot, un sac de voyage sur l’épaule et un autre petit sac dans ma main gauche. Tout autour de moi, des élèves me suivent avec des sacs sur leurs épaules et leurs téléphones à la main, comme s’ils envoyaient des messages aux personnes qu’ils ont l’intention d’aller voir. Il fait incroyablement chaud, c’est un changement pour Londres. On penserait que c’est l’été et non la fin de l’hiver : ciel bleu, soleil aveuglant, élèves en shorts et débardeurs, robes et sandales. C’est l’ambiance du début des vacances.

J’atteins le parking et dépasse une voiture blanche, me dirigeant vers le côté opposé de là où se trouve la mienne. Je tourne un coin et tombe sur Violette, adossé à un arbre. Elle a ses sacs, pratiquement tous à ses pieds, des lunettes de soleil et un chapeau de paille hideux sur la tête. Elle porte une jupe bleu marine et un chemisier blanc et d’étranges chaussures à lanières bleu et elle est en train de se mettre de la crème solaire. Je prends sur moi pour ne pas rouler des yeux. C’est ma petite amie ?

« Tu vas à la plage princesse ? » Je dis à Violette. Elle referme sa bouteille et la range dans un de ses sacs.

« Ha ha. » Elle dit sèchement en venant vers moi. « Tu es en retard. »

« Ah oui ? »

Elle regarde sa montre. « De dix minutes. »

Je gémis. « Oh, on va me poursuivre en justice. En plus je t’ai donné plus de temps pour te mettre de la crème solaire. »

« On peut rapidement avoir des coups de soleil, il ne faut pas rire avec ça. » Elle dit sérieusement en ramassant tous ses sacs. Son chapeau commence à tomber et elle le réajuste rapidement, mais fait tomber plusieurs sacs par terre.

« Tu as compris qu’on ne part pas trois mois ? » Je la regarde avec curiosité. Elle n’a quand même pas autant de vêtements. Alors qu’est-ce qu’elle a emmené ?

Elle réussit à tout porter et me regarde. « Je n’ai que quatre sacs, alors calme toi. »

« Quatre sacs c’est plus que suffisant. » Je soupire et tourne les talons. « Allez viens. »

« Comment est-ce qu’on y va ? Bus, train ? » Elle me suit aussi vite qu’elle peut sans tout renverser sur le sol.

« Quoi ? Non j’ai une voiture. »

Elle a l’air surprise. « Tu en as une ? »

« Oui princesse. On n’a pas tous des chauffeurs de limousine. » Je souris.

Elle fronce les sourcils. « Je suis surprise parce que c’est une bonne nouvelle. » Elle commence. « Peu importe. C’est laquelle ? La blanche ? La verte ? Oh, la rouge ? »

Je m’arrête en face de ma Ford Fiesta 1995. « Celle-là. » Je lui dis.

Je la regarde quand elle s’arrête à côté de moi. Je m’attends à ce qu’elle s’énerve à cause des vieux sièges ou de la peinture écaillée, et qu’elle préfère faire de l’auto-stop, mais elle ne dit rien. « D’accord, où est-ce que je mets mes affaires ? »

Peut-être que c’est parce qu’elle ne connait rien aux voitures…

« Euh, eh bien… » Je marche maladroitement vers ma voiture et essaie de trouver les clés avec mes deux sacs. Je m’appuie contre la portière (il faut mettre tout son poids dessus pour pouvoir l’ouvrir) et la déverrouille. « Mets-les sur la banquette arrière. » Je lui dis.

When Worlds Collide - VFOpowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz