When Worlds Collide - VF

25 : Breaks ups, phone calls, and awkward chats

Zayn

« Alors, comment était ton week-end ? » Brittany me lance un regard derrière ses ongles. La façon dont elle l’a demandé ne sonnait pas comme d’habitude, et je peux presque sentir la froideur de sa voix jusque sur mon lit.

« Très bien. » Je réponds rapidement. « Le tien ? »

Elle hausse les épaules. « Très bien. »

Je regarde de nouveau par la fenêtre. Brittany est venu dans ma chambre il y a une vingtaine de minutes, et on a passé une bonne partie du temps nos lèvres collées ensemble, mais on ne pouvait pas faire ça éternellement. Mais le truc c’est que, il n’y a absolument rien d’autres à faire avec l’autre à part se rouler des pelles. Brittany est assise sur le lit de Niall, et moi sur le mien. Et il y a un silence gênant depuis. C’est pas comme si on sortait ensemble, mais tout fini toujours en situation inconfortable. Je pourrais lire, surtout que ça fait longtemps que je veux le faire, mais quelque chose me dit que ne rien faire du tout à part regarder par la fenêtre est plus irrespectueux.

« Sauf que ça ne l’était pas, n’est-ce pas ? » lâche Brittany.

Je me tourne vers elle. « Quoi ? »

Elle se redresse, sa lime à ongles dans la main. « Oh, ne joue au plus stupide avec moi, Zayn. Je sais ce qui est arrivé samedi soir. »

Je fronce les sourcils. Comment l’a-t-elle su ? « Tu veux dire, rien ? »

Elle me lance un regard noir derrière ses couches de mascara. « Je veux dire toi et cette loser de Violette. Tu t’en rappelle maintenant ? »

« Comment est-ce que- »

« Je vous ai vu arriver ensemble dimanche matin. » dit-elle. « Tu penses que je suis stupide ou quoi ? Stupide pour ne pas remarquer que tu étais absent tout le samedi et que tu n’es revenu que le dimanche ? Avec elle. »

« Britt, » Je dis légèrement. « Calme-toi, d’accord ? »

Elle se lève du lit. « Ne me dis pas de me calmer ! » Elle hurle en me faisant grimacer. « Qu’est-ce qui s’est passé pendant cette putain de nuit Zayn ? »

Je me lève aussi, pour être au même niveau qu’elle. Elle fait une énorme affaire de rien du tout. Maintenant que j’avais presque oublié samedi, on me le rappelle de nouveau. « Littéralement rien. » Je lui dis. « Allez, tu ne veux pas être ce genre de filles. »

Elle hausse les sourcils, et je sais que j’ai dit la plus grosse connerie possible. « Et je suis quel genre de filles, Zayn ? »

La façon dont elle dit mon nom me rappelle ma mère – le même ton condescendant. Je me sens comme si j’étais dans la merde ; enfin, je suis certainement dans la merde.

« Merde, j’ai dit quelque chose qu’il fallait pas. Je-euh, attends, qu’est-ce que tu veux que je dise ? » Je tente de prendre ses mains mais elle les éloigne de moi.

« Je veux que tu me dises la vérité ! » Elle s’écrie. « Je pensais que c’était sérieux. »

Je la regarde dans les yeux. « Tu pensais que… ? Oh… »

Elle écarquille les yeux. « Tu es pas croyable. » Elle crache en se tournant vers la porte. Je la tire immédiatement vers moi.