QLF on veut le trône dans la jungle, loin des hommes
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❃ PEÑANDRAS Léo ❃
Repassant frénétiquement et nerveusement ma robe qui m'arrivait à la mi-genoux avec la paume de mes deux mains, je guettais les aiguilles de l'horloge accrochée à mon mur qui n'arrêtaient pas de tourner à une vitesse folle. La fête de mon départ battait le plein dans mon salon et pourtant, je ne parvenais pas encore à me mêler à l'ambiance.
Il n'était pas encore arrivé.
La boule au ventre, je prenais dans mes bras un bon ami à moi que je ne captais pas souvent à cause de mon travail mais qui avait fait le déplacement ce soir pour être parmi nous. C'était donc aujourd'hui ma dernière soirée officielle dans mon appartement. Des cartons étaient déjà parti pour mon logement à Cannes et j'avais laissé Luciana se charger de les repartir dans les pièces où ils devaient allé.
Du coup, elle n'était pas à mes côtés ce soir mais elle m'avait promis de m'inviter au restaurant une fois que je serai dans la ville du Sud avec elle.
Une quinzaine de minutes alors que je perdais espoir en me disant que les garçons n'allaient jamais arriver, la sonnette de mon appartement me tirait de ma discussion avec une pote de fac. Je m'excusais immédiatement et courais limite vers la porte pour l'ouvrir en grand. Et je tombais sur mon couloir vide.
Mes sourcils se fronçaient dans la seconde et je penchais ma tête vers l'avant avant d'éclater de rire en voyant Tarik et Lucas coller contre le mur adjacent à ma porte d'entrée alors que Nabil et Karim s'étaient cachés de l'autre côté.
Sans perdre de temps, les gars se détachaient de la tapisserie pour venir me prendre dans leurs bras et en vérité, vu comment Tarik avait de larges épaules, c'était plus lui qui me faisait un câlin.
- Vous connaissez pas la ponctualité hein. me moquais-je d'eux en leur faisant à chacun la bise.
Karim - Y avait grave du monde sur la route, smeh. On est pas trop en retard ?
- Une minuscule heure de rien du tout. Vous avez de la chance, j'ai pas encore apporté les pâtisseries.
Tarik - Jure y a encore le buffet ?!
- Bah ou-
J'avais à peine le temps de finir ma phrase que trois affamés forçaient l'entrée de chez moi en me poussant sur le côté pour se ruer à l'intérieur. Un rire prenait la seule personne apparemment assez bien éduqué qui enlevait ses lunettes de soleil pour les mettre sur le haut de son crâne.
- Merci de pas m'avoir bousculé. rigolais-je en même temps que lui alors qu'on restait toujours sur le pallier de l'appartement.
Nabil - J'connais les bonnes manières avec les jeunes demoiselles. je pouffais de rire avec mon nez et levais les yeux vers le corse pour croiser ses prunelles. Y a du monde là.
