37 : "blanka"

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J'ai peur un peu pour moi, beaucoup pour toi

J'ai peur un peu pour moi, beaucoup pour toi

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❃ PEÑANDRAS Léo ❃

Claquant la portière de ma voiture derrière moi, je fusillais des yeux Nabil qui m'attendait tranquillement devant un poteau juste à côté du parking, posé sur sa hanche. Il avait son stupide sourire d'arrogant qui me donnait juste envie de le gifler. Et il le savait en plus.

Nabil - Une semaine de vaisselle, j'te kiffe Léo. souriait-il en tentant d'embrasser le bout de mes lèvres quand je passais à côté de lui alors que je me décalais direct. Hé, c'était le pari, fais pas la gueule.

- T'es pas obligé de me narguer. Et en plus, t'as triché, on avait dit pas les raccourcis. râlais-je en continuant de marcher jusqu'au bâtiment, Nabil sur mes pieds qui se foutait de ma gueule. Arrêtes de rire, y a rien de marrant.

Nabil - Te voir rager c'est un plaisir hbiba. persévérait-il en balançant son bras sur mes épaules, me faisant grogner. C'est toi qui a voulu faire la course depuis chez ta pote, ma caisse contre la tienne.

- Oui mais on avait dit pas les rac- ce con me coupait carrément en pinçant mes lèvres avec ses doigts, m'empêchant clairement de parler.

Nabil - C'était pas des raccourcis mais des rues stratégiques pour rentrer plus vite. déclarait-il avant de lâcher la pression sur ma bouche. T'es juste pas habituée à Corbeil, c'est tout.

- Je compte pas l'être surtout.

Nabil - Sauf si t'habites avec moi.

Mon cœur loupait un battement et avec le pouls accéléré, je tournais lentement la tête vers mon copain qui me regardait déjà, nous deux attendant devant la cabine d'ascenseur pour rejoindre son appart.

Nabil - J'savais pas trop comment commencer la conversation mais... débutait-il en passant sa main sur sa nuque, l'air gêné. Ça fait j'sais pas combien de semaines que j'te vois chercher des logements dans Paris et les alentours avec des prix, c'est limite du vol.

- C'est la banlieue parisienne. lui faisais-je remarquer en haussant des épaules, pas le moins du monde dérangée par le coût de l'immobilier de la capitale.

Nabil - Mais c'que je veux dire c'est que, y a limite plus que nous deux qui vivons dans l'appart, Tarik est toujours chez sa meuf, on a notre petit truc rien que toi et moi. Je veux pas que ça s'arrête quoi.

Me pinçant les lèvres entre elles, je regardais longuement Nabil qui peinait à trouver ses mots et c'était trop mignon de le voir autant galérer pour m'avouer ce qu'il avait vraiment sur le cœur. Quant au mien, il s'était trouvé une passion pour la salsa apparemment tellement il dansait dans ma poitrine.

𝘵𝘰𝘳𝘯𝘢𝘥𝘰Where stories live. Discover now