32 : "onizuka"

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Toi tu fais l'con, j'parle au scié, parle à mon coeur

Toi tu fais l'con, j'parle au scié, parle à mon coeur

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❃ PEÑANDRAS Léo ❃

Yanis - En vrai, ça a été un plaisir de te connaître. déclarait-il solennellement en me souriant. Parce-que là, j'peux te dire que j'vais m'faire hagar, ça va être incroyable.

Prenant clairement les paroles de Yanis au premier degré, je me pinçais les lèvres alors qu'on se rapprochait peu à peu de notre sentence. Des deux frères, Nabil était vraiment celui qui avait le visage le plus fermé et ça me mettait pas du tout en confiance pour le coup.

Tarik - Léo ça va ? me demandait-il quand on arrivait devant eux.

- Oui, j'ai rien moi.

Nabil - Yanis appuie pour de vrai sur ton nez là, tu pisses le sang hmar. claquait-il en dévisageant son frère.

Tarik - Tu montes ? me questionnait-il à nouveau alors que je hochais de la tête. Bah vas-y, on te rejoint après.

J'acquiesçais une nouvelle fois, ne voulant pas trop me mêler à la discussion qu'ils allaient avoir tous les trois. Croisant une dernière fois mes yeux à ceux de Nabil qui ne renvoyaient aucune émotion, je soupirais doucement avant de contourner les deux rappeurs et de monter à l'appartement de mon copain.

Mes baskets foulaient les marches des escaliers alors que je cogitais, essayant de me demander si Nabil était énervé contre moi. D'un côté je lui avais menti au sujet de mon absence et c'était en soit la seule chose qu'il pouvait me "reprocher".

Après, j'étais une adulte et il n'avait pas à me prendre la tête pour si peu sachant que c'était mon choix d'accompagner Yanis à ce rendez-vous-guet-apens. Et puis peut-être qu'en vrai, Nabil s'en foutait complétement.

Je rigolais évidemment.

Décidant de me rendre un peu utile dans l'appartement, je m'occupais à faire le ménage, calant dans mes oreilles mes écouteurs non-filaires pour écouter de la musique de mon pays. Je devais l'avouer, ça me manquait, ma famille me manquait et ça faisait longtemps que je ne les avais plus eu au téléphone.

Mais avec tout ce qui se passait en ce moment entre mes débuts dans ma nouvelle carrière de styliste et tous les papiers que je devais régler pour une possible location dans une ville pas loin, j'avais du mal à joindre les deux bouts.

C'était environ vingt-trente minutes plus tard que la porte claquait dans l'appartement, me faisait enlever une oreillette pour savoir qui était là. J'entendais quelqu'un retirer ses chaussures pour les ranger et des pas venaient dans ma direction jusqu'à ce que je voie Nabil.

M'arrêtant dans mon ménage, je me remettais droite en le regardant dans les yeux tandis qu'il faisait de même.

Nabil - Merci. lâchait-il simplement en pointant du menton le balai que j'avais entre les mains.

𝘵𝘰𝘳𝘯𝘢𝘥𝘰Où les histoires vivent. Découvrez maintenant