15 : "que la mif"

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Tu m'aimes pas tu m'critiques, tu t'affiches

Tu m'aimes pas tu m'critiques, tu t'affiches

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❃ PEÑANDRAS Léo ❃

mars 2016

Nabil - J'ai juré la prochaine fois, c'est toi qui montes sur Paname.

Arquant un sourcil, je regardais le kabyle passer devant moi, tirant péniblement et avec férocité sa valise derrière lui. J'étais venue le chercher à la gare de Cannes, Nabil passait quelques jours chez moi vu qu'il ne faisait rien ces temps-ci chez lui et j'avais la nette impression que son voyage en train ne s'était pas passé comme il l'espérait.

Me retenant de rire de lui pour éviter de l'énerver encore plus, je trottinais jusqu'à rejoindre Nabil qui avait tout de même ralenti le pas en m'entendant arriver derrière lui.

- Bonjour au fait. déclarais-je en le regardant alors qu'il soufflait.

Nabil - Ouais, smeh. il posait sa main sur mon épaule avant de me claquer la bise. C'est juste cette conne de meuf là qui m'a foutu la haine.

- Il s'est passé quoi ?

Nabil - Genre tu vois, le train il venait d'arriver à quai et donc tranquille, j'sors en premier et y a une p'tite dame qui me demande l'aide. Pas de problèmes, j'fais le gentleman, tu me connais. souriait-il avec un air charmeur, me faisant pouffer de rire. Et là, y a une autre nana derrière qui me dit de me dépêcher avec un ton bien aigri là.

- T'as fait quoi alors ? lui demandais-je alors que l'on marchait jusqu'à ma voiture à l'extérieure de la gare.

Nabil - Bah rien, c'était une meuf donc vas-y, j'l'ai juste hagar dans mon crâne et c'était bon.

- C'est bien Nab, je suis fière de toi. rigolais-je en lui faisant signe de mettre sa valise dans le coffre. Mais t'en fais pas, les gens sur Cannes sont largement plus sympas que la dame que tu as rencontré.

Nabil - J'crois qu'une petite brune me l'a déjà prouvé.

Je levais les yeux vers le brun en sentant mes joues rosir et montais directement dans la voiture quand il se mettait à sourire en coin, il était pas possible comme mec. Le trajet jusqu'à mon appartement se fit comme je l'avais secrètement espéré quand Nabil m'avait dit qu'il descendait, on parlait beaucoup et on rigolait beaucoup aussi.

J'avais été contente de voir que notre amitié n'avait pas bougé, y avait pas eu une minute de gêne entre nous deux et en plus, il m'avait laissé conduire. Alors que la dernière fois au téléphone, il m'avait confié qu'il serait jamais côté passager dans une voiture. Mais là, il n'avait rien dit quand je m'étais placée derrière le volant donc je ne disais rien de plus sous peine qu'il ne me fasse sortir pour prendre ma place.

𝘵𝘰𝘳𝘯𝘢𝘥𝘰Onde histórias criam vida. Descubra agora