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❃ANDRIEU Léo ❃

Les yeux focus sur mon écran d'ordinateur, je mâchouillais le long scoubidou que j'avais entre les dents, me concentrant sur les divers chiffres qui étaient inscrits sur la fiche Excel. Depuis ce matin je bossais sur la compta mensuelle et mes paupières en souffraient réellement, je le sentais.

- Oui ? articulais-je à l'aveugle quand quelqu'un tapait à la porte de mon bureau improvisé chez moi.

Nabil - On peut entrer ? un petit sourire montait directement à mes lèvres alors que j'acceptais, tournant directement ma tête vers l'entrée de la pièce. Je voulais pas te déranger. renchérissait-il en mettant les pieds à l'intérieur. Aylan voulait voir sa mère j'crois.

- Donne-le moi... Coucou mon amour. articulais-je de manière gaga en attrapant mon fils de deux ans avant de lui faire plein de bisous dans le cou, le faisant se tortiller de partout. Mais c'est que tu sens bon petit cœur.

Nabil - Ouais, j'lui ai fait sa douche, j'ai cru on la prenait à deux, que il m'a mouillé. je pouffais de rire en regardant mon mari qui embrassait mon front. T'as bientôt fini ?

- Je clôture là, je pense dans quarante-cinq minutes c'est plié.

Nabil - Tu viendras avec le p'tit et moi pour aller faire les courses ou tu préfères rester poser à la maison ?

- Non, je vais venir t'inquiètes.

Aylan - Mama ?

- Oui bébé ? je posais mes yeux sur mon fils qui était assis sur mes genoux, ses mains agrippées à la peau de mon cou.

Aylan - Faim. Moi.

- Il est quelle heure ? je fronçais les sourcils en regardant la montre que m'avait offerte Nabil pour mon anniversaire. Onze heures... Ça va bientôt être l'heure de manger, Nab' tu t'en occ-

Nabil - J'gère c'est bon.

- T'es trop fort. murmurais-je quand il se penchait vers moi avant de m'embrasser doucement dans plusieurs baisers répétés, faisant geindre Aylan qui tirait mon menton pour attirer l'attention. Hey, espèce de jaloux.

Nabil - Commences pas à faire l'ancien toi. râlait-il en reprenant son fils pour le caler sur sa hanche. Y a deux ans on te connaissait pas. rajoutait-il en grognant avant de repartir de la pièce, me faisant pouffer de rire.

Légèrement déconcentrée par la venue de mes deux petits hommes, je me remettais tant bien que mal dans le boulot, pressée de terminer enfin mon boulot et de pouvoir profiter un peu du reste de mon dimanche. Bosser même le week-end, y avait pas pire.

𝘵𝘰𝘳𝘯𝘢𝘥𝘰Where stories live. Discover now