52 : "la misère est si belle"

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Un jour viendra no panic

❃ PEÑANDRAS Léo ❃

Nabil - Putain d'merde, j'suis mort.

Je le regardais tomber à mes côtés en poussant un long râle et montais directement ma main à sa nuque pour la caresser, faisant sourire mon copain qui posait ses doigts sur ma cuisse.

- T'as fait du bon travail, je m'occupe de faire à manger ce soir.

Nabil - Merci bébé. murmurait-il en s'allongeant carrément sur mes cuisses, calant l'arrière de son crâne sur mes jambes alors que je continuais mes papouilles dans ses cheveux. J'sais pas comment j'aurais fait sans Tarik là.

- Bah j'aurais arrêté de faire la flemmarde et je t'aurais aidé. pouffais-je de rire, faisant rire Nabil qui levait une main pour jouer avec la pulpe de ses doigts sur mes lèvres. Mais au moins, on l'a enfin notre maison.

Nabil - C'était bien galère à l'obtenir, j'ai cru l'autre couple d'mes couilles il allait jamais lâcher l'affaire.

- Écoutes, ils la voulaient eux aussi, on s'est battu et on a gagné.

Nabil - On est trop forts en fait. je hochais de la tête en tapant dans la main qu'il me tendait. Genre là on va s'faire un gros coma dans notre lit.

- Le pied nan ?

Nabil - Grave, j'attends que ça.

Je me mordillais la lèvre en souriant comme une folle. Car ça y est, Nabil et moi étions enfin propriétaires d'une maison. On avait attendu un peu avant de décider de vivre ensemble, cela faisait presque un an et demi que l'on s'était remis en couple et du coup, on avait trouvé que c'était le bon moment pour se poser réellement.

On approchait 2022, moi les vingt-trois ans, Nabil allait avoir ses vingt-quatre en avril et il nous semblait que commencer à se projeter sérieusement dans l'avenir n'était pas si une mauvaise idée que ça.

Nos travaux respectifs étaient stables, on risquait pas d'être sur la paille à la fin du mois alors pourquoi ne pas avancer tous les deux ?

Nabil - T'es dans tes pensées toi. déclarait-il en tournant sa tête pour la mettre face à mon ventre avant de lever légèrement mon tee-shirt pour embrasser ma peau, me faisant frissonner.

- Hmm. Je pensais à la crémaillère de la semaine prochaine.

Nabil - Grosse flemme, on aura qu'à se faire une bouffe dans le jardin et c'est tout.

- T'abuses, je veux une vraie fête.

Nabil - Hé c'est une soirée pour une maison, pas pour un mariage.

𝘵𝘰𝘳𝘯𝘢𝘥𝘰Where stories live. Discover now