chapitre 7

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Maëlys.

Je franchis les portes de l'entrepôt à exactement 10h du matin . Je n'arrivais toujours pas à croire que j'avais dormis chez un client,  moi , Maëlys Presley avait dérogé à une de ses plus grandes règles.

Et encore, je me suis surprise dans le bus à repenser à cette nuit qui était loin de me dégoûter,  j'avais,  aussi difficile à accepter, apprécié cette nuit passée avec cet inconnu .

Je sentais encore la pression de ses lèvres autoritaires sur les miennes,  comme si elles avaient été marquées au fer rouge par l'instance de ses baisers sauvages,  adossée contre la porte en fer rongée par la rouille , je fermai les yeux et soupirai d'aise.

Je revoyais encore ses larges mains courir sur mon corps,  à la façon dont il m'avais touché,  à l'ardeur qu'il avait pris à devorer copieusement mon cou .

A ces simple pensées,  je tresaillis et une  chaleur sourde se propagea dans mon bas  ventre.

J'avais gémis,  pour de vrai cette fois si . je n'avais pas simulé une seule seconde , pourtant j'avais essayé de retenir se désir qui grondait en moi comme la foudre dans le ciel , mais j'avais été incapable. Lorsqu'il avait pris en bouche mon téton gonflé par l'excitation,  j'avais compris qu'il ne servait plus à rien de lutter .

Je mettais donner à cet homme, je m'étais abandonnée dans ses bras .  je l'avais autorisé à me donner se que je m'étais toujours refusée,  le plaisir .

Hier j'avais eu mon premier orgasme.

hier j'avais ressentis ce  plaisir indomptable qui avait maltraité les tréfonds de ma chair.

  hier je m'étais abandonnée dans les bras de cet inconnu,  qui au passage était incroyablement sexy .

hier j'avais gémis jusqu'à en perdre la voix .

hier j'avais Pris mon pied comme jamais au paravent.

Un sourire fin se dessina au coin de mes lèvres,  je ne savais pas pourquoi,  mais c'était comme si je respirais une nouvelle air , comme si avant j'avais été privée de cette bouffée fraîche et exaltante,  j'avais l'impression que l'atmosphère froid du mois de décembre c'était légèrement réchauffé , comme si le froid qui congnait ardemment contre ma peau avait été remplacée par la chaleur de ses doigts  .

je me sentais plus légère,  comme si le vent réussissait à me porter , comme si cette masse qui avait pesé des tonnes pendant des années sur mon corps était finalement partie , je me sentais épanouie.

Comme quoi le sexe avait vraiment un effet sur la femme .

Je mis un pied devant l'autre dans une coordination corporelle gracieuse . je ne semblais plus passer dans les couloirs de cet entrepôt comme un corps vide d'âme mais comme une enveloppe pleine et solide .

Mes cheveux ébouriffée trahissaient  ma nuit plutôt torride, mes lèvres étaient rouge et légèrement gonflées preuve  qu'elles avaient été torturées de la plus belle des façons et pour couronner le tout les marques rouge dans mon cou ne me rendaient pas moins coupable .

La nuit avait été bonne certe mais le réveil lui , plutôt chaotique.  Ma  réaction tirée par les cheveux avait été un tantinet trop excessif, mais j'avais été déboussolée ,  je m'étais réveillée dans un lit que je ne connaissais pas,  dans une chambre trop propre, trop  luxueuse pour être dans un de mes rêves,  car même ceux qui sont plus fous ne sont pas à la hauteur de la pièce de mon réveil.

Je m'étais sentie à cet instant trahit , par moi même.  Comme si j'avais fait une chose irréversible et  qui impactera d'une manière ou d'uneautre mon avenir . 

Tu es a moi Where stories live. Discover now