Tu es a moi

chapitre 17

Maëlys.

- Alors on commence de quel côté. Me demanda t-il alors que nous nous engagions dans le parking du centre commercial.

Personnellement je n'en avais aucune idée , je n'avais encore jamais fait les boutiques sans les deux gorilles que Goege nous collait habituellement  aux basques, donc ça  me faisais un peu bizarre de me sentir libre .

Pour une fois Je n'avais pas cette sensation continuelle d'être épiée , je n'avais pas besoin de faire attention à mes gestes , je n'avais pas besoin de baisser les yeux afin d'éviter les regards réprobateurs des autres passants . Je me sentais comme une citoyenne américaine normale qui faisait ses petites emplettes dans le plus grand des calme .

Et j'adorais ça !!

L'atmosphère de l'endroit etait tout autre , il était beaucoup plus chaleureux et accueillant que d'habitude, tout ça grâce aux fêtes de fin d'année. C'était en voyant les différentes décorations de Noël accrochées un peu partout que la mémoire me revint . Les guirlandes brillantes qui chantonnaient des chansons de Noël mnarrachèrent un sourire enfantin. Les lumières rouge , bleue et or qui se dégageaient d'un peu partout réussirent à réchauffer mon coeur froid et blessé .

J'aimais tellement Noël quand j'étais enfant , mes parents avaient le don d'y rajouter une petite touche personnelle qui rendait les fêtes encore plus magiques et belles .

Nous avions pour tradition de décorer le sapin en famille , nous y accrochions de tout, des guirlandes de pop corn,  des petits bonhommes de neiges et la magnifique étoile dorée au sommet du sapin. Ensuite nous mangions des cookies avec du lait autour d'un jeu de société pour passer le réveillon.

C'était vraiment la belle époque , tout n'était encore que rose et conte de fée, rien ne comptait plus que ces petits moment en famille. Je ne comprenais encore rien de la vie, je n'étais qu'une toute petite brune innocente , la tête chargée de rêves et des dents de lait dans la bouche .

Mais c'était à cette période que la vie m'avait asséné le coup le plus dure de toute mon existence , elle m'avait arraché à mes rêves d'enfant, elle m'avait empêché d'avoir la vie normal d'une petite fille de mon âge. Elle m'a obligé à grandir trop vite, à comprendre que les histoires avec des fins heureuse ne se vivaient que dans les films .

Et depuis lors , rien n'avait plus jamais été comme avant, tout avait été chamboulé et détruit , toute ma joie de vivre ainsi que mon amour pour cette célébration c'était évanoui et ne semblait jamais avoir existée.

Je tournai mon visage dans sa direction le regard chargé d'admiration.apres tout il était beau , riche et semblait venir d'une bonne famille , alors je ne pense pas qu'il eu le malheur un jour d'être victime des coups de la vie.

Il semblait si impénétrable, de sa chevelure ébène, passant pas son regard d'aigle jusqu'à la pointe de ses orteils. Il avait les yeux caché derrière sa paire de lunettes noir , son nez en trompette était retroussé à cause du soleil lumineux qui lui frappait sur le visage, les contours de sa bouche étaient ombragés par sa barbe aussi noir que les ailes d'un corbeau, la peau vénitienne de son torse  brillait à la lumière, celle ci était visible grâce à sa  chemise noir ouverte sur trois boutons. Son pantalon jean de la même couleur moulait à la perfection l'objet de mes fantasmes, ainsi que ses jambes sculptées .

Il était tellement beau que s'en devenait frustrant à la limite. 

En plus de cette plastique travaillée, il était un merveilleux partenaire au lit , je me demandais combien de femmes avaient eu le privilège dont j'ai eu droit de se retrouver dans son lit , dans ses draps, entre ses mains sous, son emprise , enveloppées dans sa chaleur innée, captivées par son expertise.