chapitre 31

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Maëlys.


J'ouvris le frigo afin de prendre connaissance de ce qui s'y trouvait , je mourrais de fin.

Il était 10H et Alexeï était déjà sorti, il était parti bien plus tôt que d'habitude prétextant devoir rencontrer son ami avant de se rendre au bureau .

Lorsqu'il avait tourné le dos , les draps m'avaient semblé toute suite  plus froids. J'avais eu l'impression  d'être abandonnée, comme si la vie me quittait en même tant que lui.

Je ne savais pas comment exprimer cela mais j'avais eu  cette impression qu'un creux s'était formé dans mon ventre au moment même où les portes de l'ascenseur s'étaient refermées sur sa grande taille. J'avais eu  ce sentiment d'oppression qui avait comprimé ma poitrine , rendant ainsi ma respiration plus lourde . J'avais eu  le sentiment qu'il était parti avec une moitié de moi aujourd'hui.

Je ne savais pas d'où venait cet attachement, c'était comme ci nous étions liés par une corde indéfectible qui se tendait et devenait douloureuse lorsqu'on s'éloignait.

J'avais peur, peur de ce que je ressentais, peur de ne  pas comprendre ce qui m'arrivais, peur de m'être trompée et d'avoir fait le mauvais choix, peur que tout ça ne soit qu'une illusion qui finira par s'évanouir lorsque je serais enfin sur le point de la toucher du doigt.

Je ne  comprenais plus rien , ma tête était s'en dessus dessous. Rien n'était plus clair.

Encore hier matin je m'étais réveillée avec la certitude de vouloir fuir , avec la conviction que partir loin était la solution à tous mes problèmes. Mais après toutes les précédentes péripéties, je croyais maintenant que c'était ici où je serais le plus en sécurité.

Il m'avait certifié qu'il me protègerait contre vents et marées, il m'avait donné sa parole que tout se passerait bien . Mais je ne  savais pas pourquoi j'étais toujours aussi anxieuse. Certe mon stress était descendu d'un cran mais il était toujours là,  terré au fond de mes trippes.

C'était peut être pour cette raison que j'avais peur lorsqu'il tournait le dos. J'avais peur qu'en son absence George en profite pour venir me reprendre et me soumettre à nouveau. Je lui faisais totalement confiance , ce qui était très étonnant car je suis une personne de nature très méfiante, mais j'avais peur que lorsque le pire arriverait, qu'il ne soit pas là.

Je lâchai un soupire afin de redescendre de l' ascenseur émotionel dans lequel j'étais  entrée depuis hier . J'avais en une journée pleurée, criée , souris , ris et surtout jouit. Je ne vais pas encore entrer dans les détails pour dire à quel point c'était merveilleux.

Là,à ce moment précis , j'étais sûr que chaque atome de mon corps avait été marqué par son touché, il c'était infiltré dans chaque partie de mon corps, il avait réussi à tatouer chacun de ces souvenirs dans ma mémoire.

Sa langue sur mon pubis  était l'expérience la plus folle mais aussi la plus délicieuse que j'avais vécu de toute ma vie. J'avais senti une explosion de sensations qui m'avaient  rendu folle. C'était si bon que le plaisir s'était transformé en une sorte de douleur presque insoutenable. Je comprenais maintenant pourquoi les volcans explosaient avec autant de vigueur et causaient autant de dégâts, la chaleur accumulée pendant trop longtemps ne demandait qu'à sortir, le magma qui bouillonnait doucement depuis belle lurette était prêt pour la liberté mais combiné à cette chaleur étouffante l'explosion était plus une  évidence qu'une surprise .

La chaleur avait tellement torturé mes chaires que les larmes s'étaient invitées sur mes joues. Le plaisir avait été si fort que j'avais senti mon âme se déconnecté une fraction de seconde de mon corps, l'effervescence avait été si puissant  que mon cerveau s'était mit en veille .

Tu es a moi Où les histoires vivent. Découvrez maintenant