chapitre 27

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Maëlys.

Je poussai légèrement la couette de mon corps et soupirai un grand coup avant de me relever sur les coudes.

La chambre était inondée par la lumière pâle du soleil cachée derrière d'épaisses nuage gris.

Le temps des fêtes de fin d'année commençait déjà à se faire ressentir.

La chambre dans les tons sombres était plongée dans un silence de cimetière. Je n'étais décidément pas habituée à un peu de paix.

Vue le temps dehors il devait être aux environs de 10h.

Je me la coulait vraiment douce didonc !

Il était aussi vrai que la douceur du matelas du lit king size y était pour quelque chose. Il avait sû remettre en place mes quelques côtes qui avaient été déplacées par les barres de fer rouillées de mon lit une place.

La maison était très silencieuse. Pas même le bruit des touches du clavier de son PC qui résonnaient hier comme les touches d'un piano désaccordé ne venait interfèrer avec le silence de l'habitacle.

Hier après m'avoir presque achevé avec sa phrase , il m'avait tourné le dos pour ne sortir que tard dans la soirée afin de prendre quelque chose à manger et de retourner dans son ancre.

Si je devais appartenir à une femme se serait toi et personne d'autre !

Ces quelques mots avaient soulevé en moi une vague de chaleur. Mon corps ainsi que mon âme c'étaient tous deux enflammés comme un feu de brousse.

Je ne  m'y attendais pas .

Il l'avait dit d'une façon si suave et sensuelle, les teintes sombres de sa voix malgré leurs éclats sauvages portaient quelques vibrations sincères.

Lorsque ces mots avaient franchit ses deux plis sévères, je n'eus qu'une envie me jeter dans ses bras afin de ne  plus jamais y en sortir.

Une joie inconnu avais gonflé mon petit cœur meurtri. Je n'avais pas de quoi formuler des mots mais j'étais sûr que ma bouche contre la sienne aurait été plus qu'une floppée de phrase.

Mais il ne m'avait malheureusement pas laissé le temps de les digérer, car à peine mon cerveau avait réalisé ce qu'il venait de dire qu'il avait déjà quitté mon champ de vision pour se diriger vers son bureau.

J'avais relaché la pression que j'avais trop longtemps contenue, les effluves de son parfum sentaient encore autour de moi comme s'il ne voulait pas partir mais n'avait pas eu  le choix.

J'avais arrêté mon coeur de ma droite afin de calmer ses battements effrénés. Il n'avait jamais battu avec autant de force et de vigoureusité.

J'avais toujours eu l'impression d'avoir un coeur à peine existant tellement il battait silencieusement. Mais depuis que je l'avais rencontré il ne cessait de taper vivacement contre mes tempes.

La respiration lourde et les jambes en compotes je m'étais tenue contre l'hublot afin de pas flancher.  J'avais réussit  à tirer  mon corp jusqu'à une chaise haute où je m'etais reposée à la recherche d'un peu de contenance.

Mes jambes étaient faibles et ma culotte toute mouillée. Je dû violemment fermer les cuisses afin que les picotements qui y sévissaient ne se calment.

Je ne m'étais jamais sentie si émoustillée. Juste par son touché mon corps réagissait promptement.

Le désir qui grondait dans mon bat ventre et qui frappait avec force mon intimité en disait long sur l'effet qu'il avait sur moi.

Tu es a moi Where stories live. Discover now