chapitre 34

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Jour 5

Alexeï.

Je déposai ma tasse de café fumante sur l'hublot avant de me diriger vers le panneau de commande de l'ascenseur afin d'y autoriser l'accès.

Je savais déjà qui montait, c'était Drake, oui , encore et toujours lui , de toute façon je n'avais personne susceptible de me rendre visite appart lui. La relation avec ma mère était des plus tendue vous le savez déjà très bien, n'étant pas très sociable car trop bourru de caractère, le seul être doté d'un psychique qui arrivait à me supporter dans ce monde de fou était lui.

Maëlys dormait encore, elle avait beaucoup gigoté dans son sommeil cette nuit. Ma petite biche était inquiète , chose que je comprenais sans vraiment le faire pour dire vrai. Elle n'avait aucune raison de s'inquiéter, si elle savait que je voyais le brouillard plus clairement que Rhéa elle ne serait sûrement pas entrain de torturer son esprit fragile de la sorte.

J'essayais de la reconstruire et non de la briser il était urgent qu'elle le saisisse enfin , c'était lassant de tout le temps répéter les même choses , et  je l'ai dit trop de fois , la patience n'était pas une qualité d'âme que je possédais. Je commençais tout doucement à perdre pied et l'envie de la secouer comme un manguier afin qu'elle enregistre mes mots devenait de plus en plus pressant.

Les point serrés, j'attendais impatiemment que les portes s'ouvrent sur mon ami afin qu'il m'aide à enfermer le monstre qui n'était pas loin de sortir de sa cage . Il était le seul qui pouvait me calmer et m'aider à voir plus clair. Je n'étais pas un homme fou et j'étais doté d'un esprit limpide quoi que quelque fois brouillé, mais j'avais tout de même besoin d'être remis sur les rails à un moment et qui de mieux que lui pour maintenir mon esprit dérangé en place .

La présence de Rhéa hier autour de cette table était le signe que les problèmes n'étaient pas loin de frapper à ma porte .  Cette femme était bien pire qu'un chat noir , car non seulement elle attirait la poisse mais elle était aussi très irritante et je n'avais pas la force nécessaire pour supporter celà. Quelque chose de pas très net se tramait et il me tardait de découvrir quoi, il fallait que je perces l'abcès avant qu'ils ne se rendent compte que je les avaient déjà percé à jour .

Ce serait nettement moins marrant sinon!

Quelques minutes plutard les portes de l'ascenseur s'ouvrirent sur lui , décontracté comme à son habitude,il arborait un sourire de guignol sur ses lèvres ombragées par une fine barbe noire. Ses yeux d'une couleur plus  profonde étaient décorés de jolies pattes d'oies lorsqu'il souriait ainsi.

Il entra dans l'appartement et y jeta un regard circulaire chose qu'il faisait à chaque fois comme s'il s'attendait à voir quelque chose de nouveau, pourtant il le savait très bien , que je détestais les grands changements, même si j'étais entrain de vivre un en ce moment qui portait le nom de

Maëlys Presley!

- toujours aussi triste cette appartement. Souffla t'il comme déçu sans toute fois retirer son sourire de comédien de son visage .

- j'ai meilleur goût que toi imbécile, on en parle de tes canapés bleu Marine. Dis je en m'avançant vers lui , le visage fendu d'un sourire en coin .

- mes canapés sont magnifique je ne te le fait pas dire . Dit-il avant de venir me faire une accolade.

Il frappa dans mon dos chose que je fis aussi dans le sien , avant de nous détacher .

- merci d'avoir honoré à mon invitation. Lui dis-je alors que je me dirigeais vers la cuisine afin de lui proposer quelque chose .

- tu es souffrant ou quoi , pas de ça entre nous , je ne suis pas un de tes associés Monsieur Grayös je suis ton ami alors c'est normal , de plus je serais venu aujourd'hui invitation ou pas il me tardait d'en savoir plus sur la tenue de la soirée d'hier, j'ai à peine fermé l'oeil de la nuit , je me suis imaginé tellement de scénario, un vrai Steven Spielberg. Dit il en s'accoudant contre le plan de travail.

Tu es a moi Where stories live. Discover now