Tu es a moi

chapitre 15

Maëlys.

- Bonne appétit ! Me dit-il alors que nous étions assis dans sa salle a manger.

Un plateau de pancake rempli a rat bord et une carafe de jus d'orange fraichement pressée garnissaient la table .

Il avait finalement tout fait et cela me semblait plutôt bon , après  sa  réponse à ma question nous avions gardé le silence jusqu'à ce qu'il termine la préparation du petit déjeuné .

Je l'avais regardé impuissante , assise sur une chaise haute de son plan de travail. J'aurais bien aimé participer aussi mais son refus catégorique m'avait quelque peu refroidie.

Je sais que je ne suis pas la plus à droite qui puisse exister mais je ne suis pas non plus la plus à gauche à ce que je sache .

Le silence qui avait régné entre nous durant ce moment m'avait permise de faire un point dans ma tête . Lorsqu'il avait enfui sa tête dans le creu de mon cou, j'avais toute suite oublié la douleur de mon doigt.

Mon cerveau ne s'était qu'uniquement concentré sur les sensations divines que procurait ses lèvres contre ma peau . Il avait sucauté mon cou d'une langue expert éveillant ainsi une chaleur sourde qui se propagea en moi comme une nuée matinale .

Grace à cela je n'avais rien sentit , cet homme m'étonnait réellement il avait réussi à me soigner tout en mangeant sauvagement ma peau .

Quel homme !.

- ne te gêne surtout pas fait comme chez toi , sert toi autant que tu le souhaites. m'invites t-il sûrement en constatant mon hésitation face à lui qui avait déjà bien remplie son assiette, il avait versé du sirop dérable sur les siennes avec un peu de chantilly.

Petit gourmand !

- justement je ne suis pas chez moi . Dis-je voulant à tout pris le pousser à bout afin que cette stupide idée de collocation temporaire lui sorte de la tête .

Je ne voulais et n'avais en aucun cas l'intention de rester avec lui . Je ne voulais pas .

J'avais peur , peur d'y prendre goût , de prendre goût à cette vie luxueuse et normale pour après retourner dans  cet enfer .

Je ne voulais pas m'accommoder à ce sentiment de liberté pour qu'après il me soit arraché , je ne le supporterais pas . Je préférais encore vivre toute ma vie comme une prisonnière que de goûter à la liberté avant de retomber dans le trou . Ça serait comme goûter au paradis mais plutard à cause de tes inombrables péchés tomber dans l'abîme et brûler dans les flammes de l'enfer.

La douleur sera encore plus déchirante car pendant un moment tu avait pensé pouvoir échapper à ta triste réalité.

Alors non , je me refusais tout espoir , tout rêve . Car cela n'aggraverait juste que la peine que je portais déjà en moi .

- ton intention est de me rendre fou ?

- cela marche t-il  ? Demandais-je un sourire hypocrite aux lèvres .

- non , alors je te pris d'arrêter .

- alors je continuerais jusqu'à ce que cette idée absurde ne te sorte de la tête .

- je ne comprends pas ce qui te met autant dans tes états , rester avec moi pendant deux semaines ou rester chez moi ?

- c'est du pareil au même , je ne veux ni être ici , ni être avec toi ! Dis-je en croisant mes bras contre ma poitrine.

Je ne peux pas !

-dommage pour toi móru mou parce que tu vas devoir me supporter pendant un long moment . Dit il alors qu'il prenait une bouchée de son plat .