chapitre 18

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Alexeï.

- pourquoi tu me réponds en ton dialecte bizarre ? A l'entente de la question de Drake je toute suite su que cet appel serait très long .

Ne voulant pas que ma discussion soit écoutée, je décidai de quitter le magasin afin de discuter plus librement.

Avant de traverser les portes en vitre de l'endroit je jetai un dernier coup d'œil derrière moi et vis Maëlys entrain de regarder les articles d'un air innocent.

Cet insouciance sur le visage lui donnait l'air d'une petite gamine toute mignonne . Je préférais voir ce semblant de naïveté sur son visage que cette grimace qu'elle arborait à Longueur de journée témoignant toutes les épreuves par lesquelles elle était déjà passée.


La petite clochette retentit lorsque je passai finalement le seuil du magasin , mon cellulaire collé à l'oreille .

- ne commence pas à jouer au guignol Drake sinon je te raccroches au nez. Le prévenis- je voyant déjà très bien ses intentions.

Il avait tendance à se laisser dominer par son âme d'enfant, il agissait tellement de façon immature que  parfois je venais à me demander comment lui et moi pouvions être collaborateurs.

Il avait toujours cette mine rieuse qui se cachait derrière sa peau caramel et ses blagues stupides qui n'étaient jamais bien loin . Il ne manquait pas une occasion de me faire mal à la tête et cela m'exasperais réellement.

Mais en dépit de ce côté agaçant de sa personnalité il était réellement le seul sur qui je pouvais compter. Nous n'avions certe  pas une vingtaine d'années d'amitié mais notre relation n'en restait pas moins solide .

Il était le seule qui n'avait pas peur de me dire ce qu'il pensait clairement et j'appréciais terriblement cette qualité chez lui . J'avais parfois besoin d'être remis sur les rails . De recevoir la vérité en pleine face aussi dure et douloureuse soit elle et il avait le savoir et la technique pour ça .

- pourquoi tu ne me suis jamais dans mon élan, ça me manque souvent d'avoir un pote avec qui  j'ai les même délires .

- je ne suis pas un attardé mental contrairement à toi et tu sais que si tu veux t'ouvrir à de nouvelles relations je ne te retiendrais pas . Lâchais je de bute en blanc .

Il savait que mes mots n'étaient  pas méchants et ne les prenait jamais à coeur, ce qui dimuniait de  cent pourcent les prises de tête . Il comprenait tout , je n'avais pas besoin de lui expliquer quoique ce soit et c'était l'essence même de notre rocambolesque relation.

- je ne suis pas un infidèle j'aimes les relations saines et malgré le faite que notre relation ne soit pas débordante d'amour je l'aimes et t'aimes comme ça .dit il le rire dans la voix.


Bien-sûr son sarcasme  ne pouvait pas nous excuser pour cette fois-ci.


- alors arrête de gindre et dis moi pourquoi m'as tu appelé ?

- ne fait pas celui qui a la mémoire d'une fourmi tu sais très bien pourquoi.

Bien-sûr que je connaissais la raison de cet appel. Il voilait savoir comment c'était passée la précédente nuit . Si j'avais su trouver les bon mots ou pas pour lui annoncer notre futur colocation. Il voulait connaître sa réaction si oui ou pas la soirée c'était finit en queue de poisson ou le cul en l'air .

Pire qu'une commère celui là !

- je t'ai déjà dit que cette histoire ne te concernais pas .

Tu es a moi Where stories live. Discover now