I Kissed a Boy (French version ~ Complète)

Fusion des corps 🔞

Ça y est, ils l'avaient fait. Ils avaient couché ensemble. Enfin ! Allongé dans le noir, dans le lit qu'il partageait avec Amy lorsqu'elle était là, Marc regardait l'ombre qu'était Gavin. Il s'était endormi sur le ventre. Grace à la lumière qui sortait de la salle de bain, Marc voyait la courbe élégante de son dos, cette chute de rein à damner un saint qu'il avait encore envie de caresser. Il l'avait fait il ne savait plus combien de fois, pourtant le feu brulait encore dans ses veines. Il se tourna vers Gavin et posa sa main sur la nuque du jeune homme avant de la faire glisser, doigts écartés pour mieux ressentir, le long du dos du jeune manager. Tandis que sa main remontait lentement, il se remémora cette soirée.

Lorsque les mots de Gavin sortir de sa bouche, Marc sut. Il sut que Gavin répondait à leur dispute de ce matin. Il sut que le jeune homme était lui aussi dans cet état d'esprit. Celui où on veut quelque chose tellement fort qu'on ne sait pas comment exprimer cette envie que par le rejet. Car si on cédait à cette envie, il n'y aurait plus de barrière, plus de protection... comme un saut dans le vide comme un point de non-retour. Il regarda un long moment Gavin avant de faire le dernier mouvement qui le séparait de ses lèvres. Il aurait voulu que ce baiser soit lent et doux, un baiser d'amoureux qui se découvre mais rien n'était tendre entre eux. Les braises qui couvaient dans leurs veines s'embrasèrent dès que leur langue se rencontrèrent et Gavin fut pressé contre le mur tandis que leur hanche se rencontrèrent dans un grognement. Les mains du manager s'agrippèrent à sa nuque, les siennes aussi. C'était exigeant, empressé. Marc pinça les lèvres pleines de Gavin, en haut, en bas, au milieu, suçant sa langue, fouillant la bouche. Leur souffle se fit trop court, haletant. Ils s'écartèrent à peine, respirant le même air, front contre front, nez contre nez. Puis les mains de Gavin se desserrèrent et il soupira.

— Laisse-moi prendre une douche.

Marc lui parsema le visage de petits bisous.

— Allons-y ensemble.

Marc l'entraina vers la salle de bain, puis le plaqua contre la porte, puis le mur derrière sans cesser de l'embrasser. Ils se déshabillèrent presque sans se quitter des lèvres et lorsque c'était le cas, ils se cherchèrent comme des assoiffés juste après.

Enfin nus, ils s'embrassèrent encore puis s'écartèrent enfin comme rassasié pour un temps. Ils se fixèrent, prenant enfin le temps de s'observer. La gorge de Gavin s'assécha devant le corps de Marc. Il l'avait déjà vu mais en cet instant tout lui paraissait nouveau. Il admira ce corps d'homme : épaules développées, biceps proéminents, pectoraux musclés, abdominaux bien dessinés et cette petite ligne de poil sombre qui partait du nombril pour se perdre dans a toison sombre de l'aine. Ses yeux s'arrêtèrent sur le sexe. Il n'était pas totalement excité mais déjà gonflé. Gavin se lécha les lèvres d'envie. Il n'aurait jamais pensé désirer un corps d'homme, un homme, comme il désirait non.... C'était plus fort que cela... Cet homme qui était en face de lui allait être à lui, totalement et irrémédiablement à lui.

Marc ne quittait pas le visage de Gavin des yeux et y vit fleurir et s'épanouir toutes les émotions de ce dernier. Les iris caramel, presque translucide furent envahis par la pupille qui se dilatait sous l'envie. Les lèvres se couvrir du brillant de la salive, les rosissant encore plus. Marc fut charmé par ce qu'il éveillait en Gavin. Ses yeux balayèrent à son tour le corps plus que masculin du jeune manager, qui contrairement à lui, était tout en finesse. Il n'avait rien de féminin excepté peut-être sa grâce naturelle. N'y tenant plus de cette immobilité, il le prit contre lui. Ses bras s'enrouèrent autour des hanches de Gavin et il respira son odeur.

— J'aime ton odeur. Je ne sais pas pourquoi.

Gavin se tortilla alors que Marc lui butinait le cou.

— Ne raconte pas de bêtises, la journée à été longue. Laisse-moi me doucher.