I Kissed a Boy (French version ~ Complète)

Acceleration 🔞

La première chose qu'ils firent, fut d'appeler Christophe Célestin qui arriva une dizaine de minutes plus tard dans une voiture banalisée. Ils se saluèrent. Gavin entra directement dans le sujet.

— Vous pensez que c'est elle ?

L'homme referma son col car la nuit avait rafraichi l'air. Il alluma une lampe de poche pour examiner les rayures. Ce n'était pas une simple rayure le long de la carrosserie mais la peinture avait été raturée comme un cahier d'écolier. Sans répondre, l'homme fit le tour de la voiture et regarda également les autre véhicules aux alentours. Aucun n'était abimé. Christophe éteignit sa lampe.

— Il se pourrait que ce soit elle comme il se pourrait que ce ne soit que de la délinquance. Le quartier est principalement résidentiel et les jeunes s'ennuient vite. Quelque chose s'est passé depuis la dernière fois ?

Les deux hommes se regardèrent.

— Cela fait deux semaines que Gavin n'a pas reçu d'autres lettres ou d'autres présents.

Gavin ouvrit de grands yeux.

— On a déménagé. Je ne vis plus ici. Je faisais un dernier tour avant de rendre les clés.

Christophe Célestin fronça les sourcils et pris quelques photos de la voiture.

— Ça pourrait être la cause de cette violence. Votre nouvelle habitation...

Marc compléta la phrase.

— ... possède un parking souterrain sous surveillance avec un badge.

Gavin rajouta.

— Nous nous sommes installés dans un autre quartier, plus au centre, près du parc.

Christophe leur tendit la main.

— Soyez attentif et prudent dans les jours à venir. Si l'érotomane perd confiance, elle peut se retourner contre vous de manière agressive.

Une fois arrivé à leur appartement, Marc fit de grands gestes.

— Soyez prudent ?! c'est tout ce qu'il trouve à dire ! tu es en danger et c'est à nous de te protéger?  C'est lui la police !

Gavin soupira en rangeant sa veste et ôtant ses chaussures.

— Tu t'énerve tout seul, sweetheart. L'inspecteur ne peut rien faire puisqu'on ne sait pas qui est cette personne.

— Mais c'est pour ça qu'il est payé !

Gavin traversa le grand salon pour prendre les poignets de Marc. Il lui sourit.

— Marc, calme-toi. Il ne m'arrivera rien. Laisse le temps aux policiers de faire leur travail. C'est difficile puisqu'il s'agit d'une personne sans passif avec la police. Il faut qu'ils étudient chaque profil de chaque personne.

Gavin lui caressa le visage.

— Concentre-toi sur ton travail, d'accord ? Demain l'emploi du temps est chargé.

Marc recouvrit la main sur son visage de la sienne et la pressa. Il le regarda dans les yeux, les siens remplis d'angoisse.

— Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose. Et si...

Gavin posa son front contre celui de Marc.

— Rien du tout. Nous sommes à la maison en sécurité. Je suis en sécurité car tu es avec moi et j'ai confiance en toi.

Gavin l'embrassa doucement puis le repoussa lorsqu'il senti les mains empressées de Marc autour de sa taille.

— Je vais préparer un truc vite fait à diner. Va prendre une douche. Il est tard.