Faire face à ses sentiments 🔞

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Marc entra le premier. Il était à la fois heureux et excité. Tout le stress de la veille avait été balayé. Il savait au fond de lui qu'il devrait affronter de nouveau cela lundi, mais, en ce samedi après-midi, il se sentait serein. Sa famille était là, faussement décontractée. Il les connaissait bien. Il savait qu'ils étaient impatients de rencontrer officiellement Gavin. Sa mère avait fait passer le message qu'il le considérait comme sa « personne importante ». Il alla les embrasser tandis que Gavin restait en retrait. Il lui jeta un regard. Son amant était nerveux mais sa mère se leva pour l'accueillir les bras ouverts.

— Entre mon garçon. C'est pour moi ? Qu'elle est jolie !

Elle lui sourit et lui prit la fleur des mains. Elle lui tapota la joue.

— Tu l'as prise en pot ! tu as bien fait ! les fleurs coupées me rendent triste.

Gavin se força à sourire à la petite femme.

— Ce sont des « roses du désert ». Leur couleur m'a rappelé le tailleur que vous portiez au festival et... c'était la plus jolie du magasin. Je suis désolé, j'aurais voulu faire plus et...

— Tu as très bien fait dans le temps que mon idiot de fils t'a laissé. Je l'adore !

Elle posa la plante sur la petite table et lui pris le bras.

— Voici mon mari.

L'homme se leva. Marc lui ressemblait dans la forme de son visage et de ses yeux expressifs. Il portait des lunettes et était plus petit et dégarni. Il sourit à Gavin sans faire mine de le toucher., beaucoup plus introverti que son fils. En cela Gavin le comprenait.

— Apelle-moi Pa, ça sera plus facile que monsieur.

Gavin avala sa salive, il avait l'impression d'être traité comme un fils. Ma continua.

— Et la plus belle fille du monde, Judith.

Judith le salua d'un geste de la main. Elle était la version féminine de Marc. Elle lui présenta une assiette sur la table.

— J'ai fait des cookies, prends-en un.

Alors que Gavin tendit le bras pour en attraper un, Marc l'en empêcha.

— Si tu ne veux pas être malade, n'en mange pas !

Judith se braqua aussitôt.

— Arrête ! ils sont très bon mes cookies ! Ma dis-lui qu'ils sont bon !

Marc croisa les bras.

— J'ai assez expérimenté ta cuisine pour savoir ce que je dis ! C'est une sorcière !

— Espèce de... faux frère ! Ça c'était avant ! Je fais de bons cookies maintenant ! Ma !

Voyant que sa mère ne faisait que rire, elle tendit un doigt impérieux vers Gavin puis vers l'assiette de cookies.

— Gavin, mange ce cookie !

Marc attrapa Gavin par les hanches pour l'attirer contre lui.

— Gavin, ne mange pas ce cookie !

Gavin ne savait pas quoi faire et fini par être contaminer par le rire de Ma. Cette dernière s'essuya les yeux.

— Cela suffit tous les deux ! Viens ici Gavin. Ils sont toujours comme ça. Mange un cookie, quoique Marc dise, ils sont très bon.

Elle le fit assoir sur le canapé près d'elle et lui tendis l'assiette. Il hésita mais le prit quand même tandis que Marc et Judith continuait à se disputer.

Etonnement pour Gavin, grâce à l'aisance de Ma, tout se passa bien. Il se senti bien vite à l'aise et accepté comme s'il était déjà un membre de la famille. Il n'y eu pas de questions indiscrètes sur leur statut ou leur relation. Il était avec leur fils, sans nom, mais par état de fait.

I Kissed a Boy (French version ~ Complète)Where stories live. Discover now