Chapitre 23 🔞🔥

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*** Attention, ce chapitre comporte une scène de sexe pouvant heurter la sensibilité de certains.***

                                   P.O.V Andrea's

Mon petit jeu, se retourne contre moi et ça ne me plaît absolument pas. Je n'ai pas pour habitude de perdre et peut-être que je n'aurais pas dû jouer avec elle mais je ne pouvais pas laisser passer ses mots sans réagir. Elle a insinué qu'elle était attirée par moi, seulement parce qu'elle a développé ce foutu syndrome de Stockholm, qu'on développe lors d'un kidnapping envers son ravisseur. Je n'ai vraiment pas apprécié cette comparaison. Ce qu'elle pense de moi, ne compte pas mais qu'elle ose dire que tout ça, tout ce qui s'est passé entre nous, ce n'était qu'à cause de ce syndrome. Je ne peux pas. C'est au-dessus de mes forces. Je ne l'ai pas rêvé, je sais ce qui s'est passé autant qu'elle et je refuse de la laisser penser qu'elle a raison car elle a tort.

C'est pour cette raison que j'ai décidé de contre-attaquer après ce passage dans la ruelle où je crevais d'être en elle et d'oublier tout le reste. Je lui ai d'abord laissé de la distance pour respirer, comme elle le voulait puis j'ai débarqué au restaurant où elle bosse et qui, accessoirement, m'appartient, au moment où elle s'y attendrait le moins. J'avais besoin de vérifier si elle pensait toujours ce qu'elle avait dit, ces foutus mots qui me hantent depuis qu'elle les a prononcés avec une telle conviction. Je ne suis pas entré seul dans ce restaurant, j'étais très bien accompagné d'une belle blonde que je comptais bien me taper après.

Mon plan s'est déroulé mieux que prévu. La tête d'Abigail quand elle m'a vu avec cette fille, je ne suis pas prêt de l'oublier. Elle avait l'air verte de jalousie et ça m'a donné encore plus envie de la plaquer contre un mur pour l'embrasser, pour lui montrer que c'est elle que je voulais et pas cette fille superficielle, en face de moi. Je n'ai rien fait allant dans ce sens, au contraire j'ai joué de la situation alors que la blonde me faisait du pied sous la table. Contrairement à d'habitude, ça ne m'a fait aucun effet. J'étais seulement focalisé sur Abigail et c'est d'elle, dont j'avais envie. C'était assez amusant de voir avec quelle difficulté elle avait du mal à contenir sa jalousie. J'étais fier de moi et mon égo de mâle se sentait plus rebooster que jamais.

Après ce moment fort agréable au restaurant, un individu est venu tout gâché. Ce type qui traîne trop souvent autour d'Abigail, était là. Encore. J'ai bien vu à sa façon de le toucher, qu'elle en faisait exprès car elle s'est assurée que j'étais bien en train de les observer. Je n'avais qu'une envie, c'était de bondir de sur ma chaise et coller une balle entre les deux yeux de ce fils de pute. Je me suis retenu en songeant que ça ferait désordre au milieu de tout ce monde et après ce repas, où le vin était exécrable, ça aussi je suis sûr qu'elle l'a fait exprès, je me suis tapé la blonde sur le trajet qui menait jusqu'à ma boîte de nuit.

C'était agréable mais loin d'être aussi exceptionnel que lorsque nous l'avons fait Abigail et moi, dans ma voiture. Depuis elle, je suis incapable de prendre autant de plaisir avec une femme ou seul, d'ailleurs. Je suis obsédé par elle, je ne veux que son corps et ça me rend fou. La soirée était longue et pas forcément palpitante. La boîte de nuit était pleine, comme chaque soir et je me suis mis à observer tous ces corps qui se déhanchent sur la piste de danse, me sentant insatiable du moment dans ma voiture. Je cherchais ma prochaine proie, espérant que celle-ci réussirait à la faire sortir de ma tête, jusqu'à ce que je la vois.

Là, juste au milieu de ma piste de danse, avec ce type, en train de se trémousser contre lui comme une vulgaire strip-teaseuse. D'habitude ça ne me déplaît pas ce genre de danse mais pas quand c'est elle, qui se trémousse contre lui. Je ne veux pas qu'elle fasse ça, je ne veux pas qu'il la touche. Je ne le supporte pas, ça me rend fou de jalousie alors que je n'ai jamais ressenti ça pour aucune autre femme. Je n'ai jamais eu de soucis à partager mais elle, je ne veux pas la partager. Mes mains se serrent contre la barre sur laquelle je suis appuyé, je jure que je vais le tuer s'il la touche encore. Elle croise mon regard, elle sait que je les vois. De quel droit vient-elle faire ça dans ma boîte de nuit ? Sous mes yeux ?

Last dayWhere stories live. Discover now