Être Nuisible ou s'enfuir.

Chapitre 5 : Confrontation !

*Précédemment*:

Il faut que je trouve une excuse potable et vite, avant qu'ils ne se rendent compte de la raison de ma venue.

*Suite*:

Je stresse une fois de plus ! Il faut vraiment que je trouve l'excuse du siècle et une solution pour réguler mon anxiété.

" Ça va ? Tu vas pouvoir marcher ? me demanda le Prince.

- Oui.. répondis-je simplement.

- Tant mieux parce que je n'ai aucune envie de te porter, allez debout ! " m'ordonna-t-il comme si j'étais une sous-merde.

Je le regarde de travers. Non mais tu me le dis si ça te fais chier de me porter ! Connard va, non mais pour qui se prend-il ?! Ha oui désolée monsieur est le Prince de Perfection, le plus beau, le meilleur, il va falloir que je le remette en place celui-là !!
Il m'a énervé ce Prince, je ne connais pas son prénom et je n'ai pas envie de le connaître !

Je me relève d'un seul coup, je ne sais pas où j'ai réussi à puiser ma force, sûrement à cause de ma colère...Après m'être mise debout je le défie du regard, pour lui faire comprendre que je n'ai pas besoin de lui et que je peux marcher seule. Et je commence à marcher la tête haute, il faut que je leur montre que je ne compte pas me laisser faire, surtout avec cette famille de fou !!

" Tu vois même pas besoin de me porter ! lui dis-je avec un sourire hypocrite.

Il me regarde de haut en bas avec un sourire au coin de la bouche. Je fronce les sourcils. Heu...dans ces moments là j'aimerais tellement lire dans les pensées, pour connaître la signification de ce sourire malsain, mais ce n'est pas possible, et de toute façon je ne pense pas que ce rictus est une quelconque importance. Il ne faut pas que je m'éparpille, je dois penser qu'à une et unique chose, mon excuse, et rentrer vite chez moi avant que mes parents ne s'inquiètent pour leur fille. Ma jambe me lance de plus en plus, je serre les dents et fait un grand sourire qui doit plus ressembler à une grimace qu'à autre chose mais bon tant pis. Il faut que je fasse bonne figure et ne surtout pas montrer que j'ai mal. Je souffre en silence. Vous devez penser que je suis une fragile mais je vous promets qu'à cet instant précis vous seriez exactement dans le même état que moi.

Je lève ma jambe qui me fait souffrir, mais c'est sûrement le pas de trop, je me laisse tomber mais quelqu'un me retient. C'est Monsieur je me la joue, et vous allez sûrement penser que je me fous de vous ou je ne sais quoi, mais pour une fois je suis contente qu'il soit dans les parages, sinon je me serais sûrement ramassée telle une grosse merde. Ne pensez pas que je l'apprécie maintenant, il ne faut pas abuser, je ne suis pas inconsciente. Je lui souris, il m'a quand même évité la pire honte du siècle. Il me porte jusqu'à leur demeure et me dépose sur leur grand canapé rouge que je trouve pire que classe.

Je regarde autour de moi, et vois les deux jumelles de Perfection qui me fixent, je les ignore et essaye de dormir, sauf que leur regard sur moi me pèse de plus en plus. Je grimace, c'est pas grave Maëlyss, dis toi qu'elles ne te fixent pas comme des grosses psychopathes. Je les regarde mais dès qu'elles sentent que je les fixe à mon tour, elles détournent subitement le regard. Sérieusement ? J'ai trouvé des personnes encore moins discrètes que Blanche, et dieu sait à qu'elle point cette grande malade n'a aucune subtilité.

Je me lève, mais un peu trop vite à mon avis, car je m'écroule lourdement sur le sol et sors un cri strident. Les deux jumelles se retournent vers moi.

"Ça va ? disent-elles à l'unisson.

- D'après vous ça à l'air d'aller ? leur répondis-je sèchement.