Une fois arrivée au château je me dirige instinctivement dans ma chambre, je me laisse glisser lamentablement mon dos contre la porte, mes jambes ne pouvant plus supporter mon propre poids. Mon souffle est entrecoupé et je sens mon organe vital saigner à l'intérieur de moi, saigner à cause de tout ces drames que je lui fait traverser depuis le début, à cause de toutes ces émotions qu'il est obligé de ressentir, il bat vite, si fort, si intensément,tellement que cela me donne mal au ventre, je me recroqueville sur moi même la douleur étant trop intense, il veut me montrer son mécontentement, me faire comprendre que si je continue à le malmener ainsi mon cœur va finir par me lâcher, par exploser en mille morceaux, me laissant jonchant sur le sol, mon corps froid et inerte, la mort m'ayant emportée plutôt que prévu...
*Suite*:
Je secoue vigoureusement la tête, il ne faut pas que je laisse ses sombres pensées obscurcirent mes idées, je dois défiler lors d'une parade, j'ai un anniversaire à fêter et des promesses à tenir ! Je me lève soudainement, déterminée comme je ne l'ai jamais été auparavant, il manque plus que d'élaborer un plan stratégique.
Je me dirige la démarche assurée vers la chambre du Prince qui est à l'étage, m'assurant que le Roi et la Reine soient bel est bien partis. Une fois arrivée devant sa chambre je rentre sans toquer.
" J'ai réfléchi à un plan qui pourrait peut être marché je...commençai-je.
Je me coupe soudainement remarquant qu'il est torse nu, j'aurai peut être dû toquer, j'affiche un sourire en coin en observant son physique d'Apollon ou peut être pas !
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- Le verbe frapper tu connais ? me questionna-t-il sarcastiquement
- T'as pas une salle de sport toi, il hoche la tête, ce serait plus pratique de faire tes pompes là bas ! me justifiai-je.
Nicolas lève les yeux au ciel.
- Maëlyss tu rentres dans mon espace personnel donc tu fais comme tout le monde tu frappes ! Et puis t'aimerai que je rentre dans ta chambre sans frapper alors que t'es en sous vêtement ?! s'offusqua-t-il.
Je lève les yeux vers le plafond signe que je réfléchis à la question, puis je les redirige vers le beau Prince.
- Je suis pas quelqu'un de très pudique alors...lui expliquai-je.
Il secoue la tête agacé par mon comportement, je ne peux m'empêcher de rigoler je mentirai si je dis que je n'aime pas l'embêter.
Ses deux sœurs finissent par rentrer à leur tour dans sa chambre sans même frapper, le Prince souffle bruyamment exaspéré, je souris en coin, pauvre enfant. Lisa se dirige vers son frère puis s'assoit sur ses genoux ainsi que Margaux, j'explose de rire en voyant la tête dépité que fait mon ami.
