Être Nuisible ou s'enfuir.

Chapitre 20 : L'affrontement

*Précédemment*:

Comment...comment c'est possible ?! La maintenant tout de suite la seule chose que je veux faire c'est partir de ce château de malheurs, mais je ne peux pas laisser les Princesses là, il va falloir que j'agisse, et que cette fois je réussisse à battre le Nuisible aux yeux rouges.

*Suite*:

Lorsque que le Nuisible s'aperçoit de ma présence il me sourit narquoisement, et finit par lever ses deux pieds et donne des coups de pieds aux princesses à l'aide de sa pensée, je me demande vraiment comme il arrive à faire cela ? C'est tellement étrange, Il n'a même pas besoin de toucher une personne pour lui faire du mal. Je vois Margaux et Lisa se plier de douleur, elles me lancent des regards suppliants, il faut vraiment que j'intervienne. Je lève mes mains tremblotantes vers l'imposant homme et essaye de le stopper mais ça ne marche pas, et je sais très bien pourquoi j'ai peur et je suis trop stressée pour pouvoir la combattre, j'ai d'ailleurs remarqué que lors de mon petit passage dans la salle interdite, j'avais réussit à le déstabiliser seulement lorsque que j'étais énervée, alors je dois absolument faire le vide autour de moi et ressentir de la haine, de la pure haine, je ferme les yeux et me mets à penser à des choses qui me mettent en rogne, mais les cris de mes deux amies me déchirent le cœur et me font énormément de peine, j'ai vraiment du mal à me concentrer ! Je réouvre les yeux lorsque je me sens prête, je me mets entre l'homme terrifiant et les deux filles puis je place mes deux mains vers ce monstre ! J'essaye de résister à son attraction, mais je me sens faible, faire ça me demande beaucoup d'énergie et je suis épuisée, je finis par lâcher prise à bout de force, je sens mon cœur battre furieusement dans ma poitrine, j'essuie mon front en sueur et me laisse tomber sur le sol, j'essaye de me relever mais je n'y arrive pas, mes muscles ne veulent pas coopérer avec moi. Il s'approche de moi lentement tel un prédateur près à sauter sur sa proie, un sourire carnassier sur les lèvres, ses yeux me paraissent encore plus inquiétants que tout à l'heure, une lueur de victoire y est maintenant présente. J'aimerai vraiment pouvoir prendre mes jambes à mon cou, parce que je suis terrifiée, il me fait très peur, mais je ne peux pas putain ! J'ai l'impression d'être retenue dans du sable mouvement, et la seule chose que je peux faire c'est attendre que mon heure vienne. L'homme aux yeux rouges finit par me prendre par le cou, comme la dernière fois, sauf que là il ne le fait pas via sa pensée, il a réellement sa main posé sur moi. Ses yeux flamboyants, sa posture, son sourire sadique, tout me fait peur chez lui, j'aimerai vraiment pouvoir me détacher de lui, pouvoir partir loin, mais je ne peux , je suis tellement frustrée et apeurée en même temps ! Pourquoi aucun membre ne veut bouger, pourquoi bordel ?!

Plus les minutes avancent, plus je sens le rythme de mon cœur affaiblir, mon cou me brûler sous la pression des mains du Nuisible et mon souffle devenir qu'une illusion, mon heure approche...C'est vrai j'aurai préféré mourir d'une autre manière, plus vieille bien évidemment,j'aurai aussi vraiment aimé faire mes adieux à mes proches, leurs dire que je les aime, les embrassaient, les serraient fort dans mes bras, mais on n'a pas toujours tout ce que l'on souhaite dans la vie, malheureusement. Mes forces me reviennent enfin, je me débats désespéramment et faiblement, c'est trop tard, bien trop tard. Je me laisse aller, attendant ma mort approcher à grand pas. Je respire quasiment plus désormais, une larme roule le long de mes joues surement pâle, un sentiment de tristesse m'envahit, je ne veux pas mourir, je suis trop jeune, j'aime trop la vie pour cela...L'homme me lâche brutalement, j'atterris mollement sur le parquet froid. J'en profite pour respirer à fond et retrouver toutes mes forces. Je sens mon cœur battre de nouveau dans ma cage thoracique, je me pince plusieurs fois la cuisse pour être sur que je suis belle et bien en vie. Je suis en vie, je suis en vie putain, j'ai échappé de près, de très près de la mort même , je souris niaisement je suis tellement heureuse, je me sens bien, presque apaisée. Je regarde autour de moi et vois l'homme aux yeux flamboyants à genoux entrain de se tenir les parties génitales en hurlant des insultes envers les filles, tandis que les Princesses sont en face, Lisa à une batte dans la main et un sourire triomphant scotché au visage, bien joué Lisa ! Je me relève difficilement avec un putain de mal au cou et un léger tournis. Je marche rapidement vers mes amies.