Chapitre 14

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Le retour des vacances nous stresser tous un peu. Sans se le dire nous n'avions pas envie de rentrer, pas seulement car nous allions quitter un endroit de rêve mais surtout car nous nous rapprochions de la réalité, de notre réalité. Même s'il nous rester encore un mois de vacances, je sais que cela va être difficile de rester dans notre ville un peu morte.

Évidemment je ne vous apprends rien, je n'avais toujours aucune nouvelle de Jean. Même si j'avais beaucoup de peine j'essayais de m'amuser et c'est ce que j'ai fais durant notre séjour. C'était vraiment une bonne expérience, puis même si j'étais déjà parti en vacs avec des amis cela n'avait pas été du tout pareil. Mais sans transition que suis-je entrain de voir? Ma petite Lili est entrain de dire au revoir à son prince charmant, une petite larme qui s'échappe, des gros bisous et hop on part à l'aéroport. Elle a été nostalgique tout le vol, j'espère qu'ils se reverront ces deux là.

En arrivant sur Paris nous avions décidé de passer la soirée sur place pour finir en beauté. Je me dis que c'est le bon moment pour appeler Jean, s'il est encore sur Paris j'ai peut être une chance de le revoir ce soir. Sans conviction j'appuie sur son nom :

- Alô...

Il m'a répondu, qu'est ce que je lui dis ? J'ai tellement attendu ce moment que j'en perds mes mots. En trois semaines je n'ai plus entendu le son de sa voix et maintenant que je l'ai je ne sors pas un mot.

- Alô Zoé?

- Oui, euh, alô. Jean? Tu m'as fais une peur bleue! Pourquoi tu n'as pas répondu pendant tout ce temps? Tu as faillie me tuer!

- Je suis occupé en ce moment, sa voix est bizarrement calme et posée. J'aurai dû répondre mais bref tu veux quoi?

Comment ça je veux quoi? Il est malade lui! Je ne vais pas commencer à crier parc qu'il va se braquer mais j'ai envie de péter un câble.

- Et bien dans la logique des choses, savoir comment tu vas, ce qu'il s'est passé au lac, j'espérai qu'on puisse se voir. Je suis sur Paris ce soir et...

- Zoé c'est pas possible, désolé. Je dois te laisser.

Et la, il raccroche. Je suis sur le cul comme on dit. Il n'avait pas l'air dans son assiette, il était préoccupé,  et au final je n'ai eu aucune information en plus. Je n'y crois pas. Quand je rejoins mes trois amis je leur raconte et ils ne savent pas quoi dire. Je décide de passer outre et nous cherchons un petit restau où passer la soirée.

C'est moi qui conduis, je m'arrête à un feu rouge. Je tourne la tête sur la gauche et la je tombe vitre à vitre avec Jean. Mais qu'est ce qu'il fou la? J'avais une chance sur un milliard de le croiser et la je le vois avec... Une fille ?? Elle ne me porte aucune attention et lui ne sait pas où se mettre. Ah d'accord c'est pour une fille qu'il m'a quitter? Avec son vieux discours de rupture, il m'a quitté pour une pouffe! Non mais je rêve, les trois autres dans la voiture le regarde et j'accélère à fond quand le feu passe au vert. Je ne veux plus jamais le revoir de ma vie. Qu'il ne m'adresse plus jamais la parole, et s'il revient un jour je saurais comment l'accueillir. C'était la dernière fois que je pleurais pour lui car maintenant il n'y avait même plus une once de tristesse mais que de la honte et de la colère. Mais au moins je sais que je peux commencer une nouvelle vie, je sais à quoi m'en tenir et je préfère car je l'aurais attendu encore et encore. Que le renouveau commence!

Jamais sans euxWhere stories live. Discover now