18. Réconciliations

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Le lendemain, je ne vis pas Namjoon m'attendre devant l'école comme tous les matins. A vrai dire, je ne le vis pas de la journée. Le lendemain non plus d'ailleurs.

Je questionnais Jungkook qui m'appris qu'il n'était pas venu en cours depuis que je l'avais accusé à tort. Bien sûr, Jungkook ne savais pas que je m'étais montré odieux avec Namjoon et pensait que ce dernier était simplement malade. J'étais vraiment perdu et me sentait réellement coupable. Namjoon n'avait jamais été méchant avec moi, au contraire, il m'avait accordé plus d'attention que n'importe qui ici. Je décidais de me confier à Jungkook, après tout, je savais que c'était celui qui était le plus proche de Namjoon et il avait l'air d'être une personne de confiance.

Il me conseilla d'aller voir Namjoon directement chez lui, étant donné qu'il avait déjà passé des semaines entières sans aller en cours quand il avait découvert pour Jin et qu'en règle générale, il aimait bien s'isoler chez lui quand il n'avait pas le moral.

Il me donna l'adresse de Namjoon, et le soir même, je décidais de me rendre chez lui. Il n'habitait pas suffisamment loin de l'école pour que je n'ai besoin de prendre le métro, mais suffisamment tout de même pour avoir le temps de me répéter bon nombres de phrases d'excuses, et que je m'imagine les pires scénarios envisageables.

Après une petite quinzaine de minute je marche, je m'arrêtais devant une tour plutôt semblable à celle dans laquelle j'habitais. N'ayant pas la clé, je décidais de rentrer le numéro de l'appartement dans le digicode et d'appeler.

-Oui ? Qui est-ce ? Demanda une voix féminine

-Heu, bon-bonjour, je-je suis un ami de Na-namjoon, est-ce que je pourrais le voir s'il-s'il vous plaît ? Je m'étais préparé à entendre la voix de Namjoon et cette voix féminine inconnue me mettait mal à l'aise.

-Oh, je suis désolée mais il n'est pas, il est sorti il y a tout juste dix minutes, je ne sais pas du tout quand il compte rentrer, s'excusa t-elle. Je peux lui laisser un message ?

-No-non c'est bon merci, répondis-je, decu.

Je fis demi-tour et descendis les escaliers. Lorsque je poussais la porte, quelqu'un l'ouvrit en même temps et je perdis l'équilibre, atterrissant directement sur le torse de cette personne.

-Oh attention !

Cette voix. Cette odeur. Ce torse parfait, ni trop musclé, ni trop peu.

-Na-namjoon ? Qu'est-ce que tu fais là ?

-J'habite ici banane.

-Ah oui, oui c'est-c'est vrai, je, j'avais oublié...

-Tu avais oublié ? Il ne pu réprimer un sourire. Qu'est-ce que tu fais là au juste ?

Je me détachais de son torse et levais les yeux vers lui. Il avait l'air mal en point. Des cernes soulignait ses beaux yeux en amande, son teint avait la couleur de celui qui n'était pas sorti au soleil depuis des jours, et il avait l'air de dormir debout.

Je respirais un grand coup et pris mon courage à deux mains.

-Je suis venu te voir.

-Me voir ? répeta t-il en faisant celui qui ne comprenait pas. Tu ne veux pas monter un peu ? Non pas que cette cage d'escalier ne soit pas l'endroit le plus propice à la conversation, mais je pense que mon canapé sera plus confortable. Et plus chaud.

-Heu, si, si..

Il m'attrapa par la main et me guida vers l'ascenseur. Sa paume de main était douce et réchauffait la mienne. Je voulais que ce contact ne s'arrête jamais.

Ma vie dans un cartonWhere stories live. Discover now