𝐈𝐍𝐀𝐂𝐇𝐄𝐕𝐄́ | 𝐍𝐄𝐊𝐅𝐄𝐔

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- C'est toi que je vais fumer jusqu'au dernier gramme Bella...

Je me mordilla la lèvre pendant qu'il resserra sa prise sur moi. Sa phrase ne fit pas redescendre la pression, au contraire. Et il avait dit ça tout en me regardant dans les yeux, le rendant encore plus attirant. Je senti les muscles de ses bras se contractés sous mes fesses, et mes mains palpèrent ses larges épaules largement épaisses grâce à la muscu.

- Je suis pas trop lourde ? fis-je en l'embrassant.

- C'est quoi c'te question al ?

- Bah je suis pas... j'ai des formes quoi.

- Et ? Je pousse cent kilos à la salle, j'peux en soulever soixante.

- Soixante-dix, le repris-je.

Il ria faiblement puis m'embrassa. La tension qui avait grimpé dans le couloir repris immédiatement. Mes mains parcouraient sa nuque pendant que les siennes palpaient mon postérieur. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas ressenti cette sensation qui commençait à bouillonner dans mon bas ventre. Et j'avais oublié à quel point c'était agréable. Il cogna mon dos contre ma porte pendant qu'avec mes mains, j'enleva sa veste. Cette dernière tomba sur le pas du palier.

- On... d'vrait... rentrer, fit-il entre chaque baiser.

J'hocha la tête, il me décolla de la porte mais me garda contre lui en attaquant mon cou tout en avançant dans mon entrée avant de claquer la porte avec son pied. Je ne pu me retenir de pousser un gémissement en sentant sa bouche me faire des sussions. Il me jeta alors sur le canapé. Mon dos tapa le sofa, tandis qu'il resta debout. Il enleva rapidement son tee-shirt, et commença à déboucler sa ceinture. Je dois avouer que sa musculation me laissait pas indifférente. Même si d'ordinaire, j'étais pas trop pour les gros muscles, voir les pecs du basané me firent changer d'avis.

Je ne savais pas si lui offrir mon corps alors que l'on se connaissait à peine était une bonne idée, mais en ce moment précis, je m'en fichais. J'avais pas ressenti autant de désir pour un homme depuis plus d'un an, si on mettait de coté mes écartades avec Mekra. Mais avec Tarik, c'était différent, il n y avait pas de barrière.

Le voyant tirer sur sa ceinture, je me mis à genoux, et m'avança.

- Laisse moi faire, fis-je en posant mes mains sur les siennes.

Il souria, puis lentement, j'entrepris d'enlever sa ceinture en parsemant son ventre de baiser. Je défit son bouton et baissa son jean, tout en l'embrassant de plus en plus bas. Je me releva ensuite, et tout en jouant avec l'élastique de son caleçon, je remonta embrasser ses lèvres chaudes et douces. Tout en l'embrassant, je le palpa à travers son jean.

- Putain... grogna t-il.

Je souria en voyant que je lui faisait autant d'effet. Je sentai son membre durcir et je dois avouer que je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi important. Mais j'interrompis mes baisers en regardant une nouvelle fois son visage.

- Enlève tes lunettes.

Il leva un sourcil.

- J'veux voir tes yeux.

- J'pense pas que ce que tu va voir va...

- Pose pas de questions.

Il hésita mais quand je plongea ma main à l'intérieur de son sous-vêtement, il capitula. Lorsqu'il releva ses lunettes en les jetant sur le sol, je vis ses yeux pour la première fois. Et je compris ce qui le poussait à les cacher. Ses prunelles étaient creusés par des cernes immenses, et ses pupilles étaient dilatés, symbole qu'il fumait bien plus que ce que je croyais. De plus, même si son regard me renvoyait un sentiment de désir et de flamme virile, au fond, je vis bien une lueur sombre.